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- Pastorale de la santé -

CANCER PLUS TERRIBLE ET SONT DIFFICILES POUR LES MALADIES QUI CURE ÊTRE EMPECHENT DU CHRIST TÉMOINS

[ IIIª RÉFLEXION: Le manque de pardon ]

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Commençons par une conclusion triviale: parce que nous sentons le ressentiment et ne parvenons pas à pardonner? Tout simplement parce que nous revivons intérieurement le mal qui nous a été fait, le ruminant dans nos coeurs. La mémoire de l'infraction causée - dans ce cas - ne fonctionne plus pour parvenir à une résolution mais fonctionne pour réitérer l'infraction, qui au fil du temps devient chronique et reste calcifié comme une obsession dans notre âme.

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Auteur
Ivano Liguori, ofm. Cap.

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les caricatures de Gioba [Giovanni Berti, Prêtre de Véronèse] original sur gioba.it QUI

La troisième pathologie spirituel dont je parlerai est lié à la tendance à ne pas pardonner facilement, et c'est très répandu. Elle n'épargne pas les fidèles laïcs comme les personnes consacrées. Comme ça, en tant que prêtre voué au ministère de confesseur,Je me retrouve souvent à sonder cet aspect dans la vie des pénitents qui abordent le précieux sacrement de la réconciliation.

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J'assiste comme ça la plupart du temps à une sorte de schizophrénie spirituelle, en fait, si d'une part nous voulons obtenir le pardon de Dieu à tout prix - étant donné la multiplication des tendances miséricordieux - ce désir ne correspond cependant pas à un pardon tout aussi souhaité envers les autres. La recherche du pardon et la rigidité à l'accorder constituent certainement un paradoxe dans la vie de beaucoup d'hommes et de femmes qui vivent la foi..

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En tant que confesseur, Je dois admettre que la réalité la plus douloureuse consiste à constater à quel point le manque de pardon n'est guère perçu comme un péché à avouer, et parfois il n'est même pas compris comme condition non qui est conforme à l'image du Christ [cf. 1Pt 2,23]. Réciter chaque jour la prière du Notre Père, nous sommes face à une clause de perfection ascétique qui demande à Dieu de remettre nos manquements, dans la mesure où nous nous rendons porteurs de pardon envers ceux qui nous ont offensés. Alors essayons de faire attention à ce que nous demandons dans la prière, en fait, Dieu prend au sérieux ces paroles qui ne sont pas de l'homme mais du Christ, c'est ce que nous enseigne la version du Notre Père dans l'évangile de saint Matthieu qui le dit: « Pardonne-nous nos dettes, comme nous aussi nous les remettons à nos débiteurs " [cf. Mont 6,12], celui de l'évangile de saint Luc à la place: « Pardonne-nous nos péchés, en fait nous aussi pardonnons à tous nos débiteurs " [cf Lc 11,4]. Les différences sont minimes, mais la substance ne change pas: le chrétien est reconnu par la façon dont il pardonne, c'est-à-dire par la manière dont il exerce sa propre justice non selon la logique du monde mais selon la logique de l'Evangile [cf. Catéchisme de l'Église catholique n. 2838; Compendium No.. 594].

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Le Notre Père a toujours été une prière problématique - ce fut le cas pour Sant'Agostino - mais ce caractère problématique n'est pas synonyme d'impossibilité d'obtenir ce qu'il demande, le cas échéant, de résistance à la grâce, c'est-à-dire une indication d'un cœur humain malade.

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Il y a tellement de gens qui disent: "Je ne pardonne pas" ou "Je pardonne mais je n'oublie pas". Ce sont des phrases extrapolées de leur contexte et de la charge émotionnelle avec laquelle elles sont prononcées, mais qui contiennent vraiment une vérité profonde. Et avec cette réflexion qui est la mienne, je veux essayer de répondre précisément à ces deux objections.

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je. DONNE LE PARDON, JE NE: UN OBJECTIF QUI DEPASSE L'HOMME.

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Cet homme était un désastre en pardonnant le Bienheureux Apôtre Pierre l'a bien compris [cf. Mont 18,21-22], en se tournant vers Jésus, il demande combien de fois il est permis de pardonner à son agresseur. Pierre interroge Jésus sur la légitimité d'un acte moral prévu par la loi, mais le maître répond en inversant la figure de la vengeance de Lamec en une figure positive [cf. gn 4,23-24]: "Je ne te le dis pas jusqu'à sept fois, mais soixante-dix fois sept ". Par cette réponse troublante, Jésus - gardant à l'esprit toute la portée symbolique des nombres sept et soixante-dix - veut faire comprendre à Pierre que le pardon n'est pas un acte moral qui touche à l'obligation légale mais à la grâce. La prochaine parabole du serviteur impitoyable, illustre très bien la problème de dépassement et l'herméneutique correcte de la pensée de Jésus exprimée à Pierre [cf. Mont 18,23-35].

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Le pardon enseigné par le Christ aux disciples atteint son sommet au Calvaire et vit de la mystique de la rencontre avec le Père, auteur de la grâce et donc de pardon [cf. Lc 23,34]. Pardonner signifie retourner à Dieu, permets-lui de nous rendre nouveaux. Le saint roi David, conscients de ce besoin de conversion et de renouvellement dans l'esprit qui oriente vers le pardon, dans Miserere il se fait porteur d'une requête précise «Créer en moi, détester, un cœur pur renouvelle en moi un esprit inébranlable " [cf. Doit 51,12].

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L'utilisation de la conversion, nécessaire d'être docile à la grâce et d'adoucir le cœur, il nous permet d'être pardonné et de pardonner à notre tour. Celui qui pardonne, en fait, il est pardonné et a conscience de devoir vivre dans un éternel désir de conversion. Une volonté généreuse à saveur pélagienne ne suffit pas pour mettre pleinement en œuvre le pardon. L'expérience quotidienne enseigne que, dans la plupart des cas, Je peux essayer d'isoler le délinquant et le délinquant, peut-être même tâtonné pour oublier, mais cela ne signifie toujours pas pardonner.

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J'ai l'habitude de dire aux pénitents que pardonner c'est avoir, envers ceux qui nous ont offensés, le même regard que Dieu le Père a sur nous quand nous nous agenouillons devant le prêtre confesseur. Cela signifie avoir l'expérience authentique du Père Miséricordieux de Luc [cf. Lc 15,11-32], qui accorde le pardon, vu presque comme impossible par le fils cadet, sans s'attarder sur les raisons du retour et sans la contrainte d'un retour stable au domicile paternel. C'est précisément la bonne façon d'exercer le pardon chrétien, au point de renforcer la crédibilité de notre foi et de la proposition que Jésus fait à chaque disciple [cf. C. Théobald, Le christianisme comme style. Une manière de faire de la théologie dans la postmodernité, I-II, Bologne, informatique, 2009]. je ne peux que partager, à ce stade, l'excellente pensée d'Alessio Rocchi, quand il dit que:

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"Avoir des tripes de miséricorde ne signifie pas être veule, mais plutôt avoir une force supplémentaire (ou de grâce, éd). En ce sens, le pardon est la rédemption, pas la négation ou la réduction du mal mais le sien révision. Ce n'est pas un miracle, aucune action sans effort effectuée par un puissant magicien ou un dieu tout-puissant, mais un test sévère de l'existence terrestre, à travers des regards qui (ré)ils s'intègrent dans une relation, par des mots qui (ré)intégrer dans une histoire" [cf. UNE. Rocchi, Le temps du pardon, Apories du pardon entre philosophie et théologie, p. 97, JUSTE - Études et recherches, 2015].

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Précisément parce que le pardon est un moment rédempteur qui ramène à une relation intime et nouvelle, c'est un lieu théologique où il est possible d'expérimenter la nouveauté promise par Dieu par la bouche du prophète Isaïe [cf. Est 43,19]; c'est voir naître une route dans le désert dans laquelle il est possible de suivre de nouvelles situations, et dans laquelle l'homme peut se mouvoir en pleine communion avec le Père sans craindre de se sentir vulnérable ou nu [cf. gn 3,11].

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Pardonner, c'est construire de nouvelles voies, donc la relation qui se crée entre l'agresseur et l'agresseur n'a rien à voir avec la relation précédant le mauvais, mais c'est une relation transfigurée dans laquelle Dieu se révèle. En étudiant la dynamique du pardon à laquelle Dieu invite l'homme, nous sommes ainsi ramenés à la réflexion sur la dynamique eschatologique de la vie au-delà de la vie.

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Dans mon ministère d'aumônier d'hôpital il est courant d'aider les mourants et leurs familles. Le nœud le plus douloureux que le patient mourant doit couper avant le congé définitif est celui d'accorder le pardon ou d'accepter le pardon. Un test similaire doit également être fait face à la famille du patient. Laissant de côté ici, les raisons et les causes pour lesquelles les dettes doivent être remises avant le décès, il faut s'attarder sur le besoin qu'a le mourant de mourir réconcilié. Réconcilié avec Dieu et donc réconcilié avec les frères qu'il a offensés ou qui lui ont fait souffrir.

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L'épisode du bon larron dicte notre analyse approfondie. Les évangiles témoignent comment Jésus a été crucifié entre deux voleurs [cf. Mc 15,27]: on sait comment le terme grec λήστοι [lèstoi] identifier un criminel politique - aujourd'hui nous dirons un terroriste - plutôt qu'un voleur ou un délinquant général. La situation qui se présente au Calvaire aux yeux des Romains est claire: l'exécution de deux prisonniers politiques avec Jésus considéré comme un fauteur de troubles et la subversion du peuple d'Israël. Mais ici nous sommes au milieu de l'agonie, un de ces ennemis de Rome, approche maintenant de la fin, se tourne vers Jésus et - le reconnaissant comme le Seigneur et en même temps ayant besoin de conversion et de réconciliation pour une vie de crime, la haine et les rancunes - il s'exclame: "Jésus, souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume" [cf. Lc 23,42].

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Ces mots qui nous permettent de comprendre comment

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«Le pardon est - encore une fois - à la fois demandé et offert. A les lire et les relire ça sonne comme trois grâces. Merci, toi je demande Merci, Je te demande pardon car ma vie n'a pas été si belle. Merci, toi je fais Merci, Je te pardonne ton impuissance, pour que tu ne descendes pas de la croix, car tu ne me laisses pas descendre avec toi. Je te remercie et t'accepte tel que tu es, mettant de côté ma déception envers toi. Je t'accorde la grâce de ne pas te demander de miracle, ne pas jurer - et j'aurais bien des raisons - sur le mien et ton sort. Ce malfaiteur crucifié demande à être pardonné à travers la question d'une mémoire, il semble pardonne si par la reconnaissance de sa peine, décide de pardonner taire leurs malédictions légitimes et faire taire les allégations miraculeuses de compagnon condamné " [cf. UNE. Rocchi, Le temps du pardon, Apories du pardon entre philosophie et théologie, p. 95, JUSTE - Études et recherches, 2015].

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Le dialogue du larron avec Jésus Il s'inscrit dans l'horizon de la vie qui ne se fane jamais, un espoir eschatologique très clair, nous avons tous besoin. Il est évident que ce désir a condamné à vivre, et il est tout aussi évident en lui sachant que mourir sans demander et accorder le pardon, affecter la vie future avec la circonstance aggravante de la conclusion d'une vie terrestre dans une tragédie non nécessaire. Le seul espoir de rester en vie pour toujours - l'oubli, parmi les fantômes d'une histoire personnelle qui dit la violence, la destruction et la haine - est la bénédiction qui vient avec le pardon. Bien que la mort se fasse passer pour une dame - comme le rappelle l'auteur-compositeur-interprète Branduardi dans l'une de ses célèbres ballades [cf. vidéo QUI] - le pardon avant l'adieu l'emporte sur la mort, et ça peut déjà être un dépôt d'éternité, rachat d'une existence gâchée, gage de guérison envers soi et envers les autres. Après tout, il serait paradoxal pour le chrétien de commencer sa nouvelle vie au paradis avec diverses pentes qui la suivent. Une vie bien remplie [cf. Gv 10,10] c'est synonyme d'une vie pleinement réconciliée, une demi-vie est au contraire l'expression d'un ralentissement qui nous prive de communion avec Dieu et avec nos frères, une friction qu'il faudra recomposer ou racheter d'une autre manière.

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II. BON SOUVENIR POUR PARDONNER

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Nous sommes sincères, après avoir reçu une infraction il est difficile de mettre une pierre dessus. Beaucoup aimeraient mettre une pierre sur le délinquant, mais ce n'est pas civilement et chrétiennement acceptable. Puis il y a des gens qui nous invitent à oublier et à faire comme si de rien n'était. Ils finissent par être des consolateurs intempestifs comme les trois amis du sage Job [cf. Go 3,ss], et ils ne nous rendent pas de bons services. Pour cette raison - comme mentionné précédemment - nous avons besoin de la grâce de Dieu avec une demande de prière constante et explicite, afin que le Seigneur guérisse notre blessure et nous donne le temps nécessaire pour nous convertir au pardon. Mais obtenir le pardon inclut la capacité d'avoir une bonne mémoire, en effet, oublier complètement l'offense - une option peu probable - nous priverait de la possibilité d'accorder le pardon et donc d'atteindre la paix et cette bénédiction qui est une garantie pour un nouveau départ de la vie.

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Commençons par une conclusion triviale: parce que nous sentons le ressentiment et ne parvenons pas à pardonner? Tout simplement parce que nous revivons intérieurement le mal qui nous a été fait, le ruminant dans nos coeurs. La mémoire de l'infraction causée - dans ce cas - ne fonctionne plus pour parvenir à une résolution mais fonctionne pour réitérer l'infraction, qui au fil du temps devient chronique et reste calcifié comme une obsession dans notre âme.

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Un des symptômes de ceux qui ne connaissent pas le pardon c'est la sensation d'avoir un poids dans le coeur, et ce sentiment dure souvent des années. Le philosophe Paul Ricœur disait:

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"Le pardon authentique n'implique pas d'oublier les événements eux-mêmes, mais une manière différente de signifier une dette [...] qui paralyse la mémoire et par conséquent la capacité de se recréer dans un nouveau futur " [cf. R. Kearney M. Dooley, Questions d'éthique: débats contemporains chez les philosophes, Armando Editori, 2005, p. 40; pour compléter la pensée cf. aussi P. Ricœur, Rappelles toi, Oubliez, pardonner. L'énigme du passé, Le moulin, Bologne 2004].

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Cette fixation de la mémoire sur l'infraction c'est délétère, quand la mémoire a besoin de se concentrer sur l'infraction c'est seulement pour initier un processus de libération que vous cautionnez, pièce par pièce, le tort subi.

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Parfois, surmonter l'obsession avec l'angoisse du pardon non accordé, on a tendance à remplacer le ressentiment par l'indifférence, mais c'est un faux remède. La médecine de "l'œil ne voit pas, le coeur n'a pas mal", non seulement ce n'est pas chrétien mais cela devient une manière subtile et terrible de conduire le frère à la mort en l'exilant de sa propre existence.

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L'ensemble des processus que nous venons de décrire ils nous aident à comprendre la phrase dans son ensemble: "Je ne peux pas pardonner!». Vraiment la personne est incapable de pardonner, parce que cette offense s'est durcie, sclérotique, Les médecines traditionnelles ne suffisent plus mais la chirurgie est urgente. L'intervention urgente consiste à associer la mémoire à la présence de Dieu. Un mot qui revient souvent dans l'Ancien Testament est "rappelles toi", le verbe qui se connecte directement à la mémoire des gens, des choses et des événements. Mais pour l'hagiographe biblique, se souvenir se traduit par mémorial. En termes simples, le mémorial se souvient avec Dieu.

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Rappelez-vous ces situations et de ces événements dans lesquels Dieu s'est révélé - et se révèle encore - dans sa puissance, assez pour faire des merveilles au profit de l'homme. Le mémorial est donc plus qu'un simple souvenir, c'est se souvenir par la foi, restaurer une identité théologique bien définie, qui voit en Dieu le rédempteur et en l'homme une créature à racheter et à racheter.

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Pour pardonner en tant que chrétien, je dois commémorer, c'est-à-dire se souvenir avec Dieu, voir clairement les offenses et les blessures, pour que se forme un regard providentiel dans lequel l'Esprit de Dieu - mémoire vivante de l'Église [cf. Gv 15,26] - travailler pour que chaque offense et blessure soit traduite en occasion de louanges. Comme un mémorial, je vois dans la personne qui m'a blessé, les points positifs, les bonnes intentions réalisées, les bonnes intentions des naufragés, les inévitables contradictions et incohérences. Je vois en l'offenseur non plus un ennemi à combattre mais une personne qui a besoin d'aide car lui aussi est blessé et assoiffé de rédemption. Dans le mémorial je perçois aussi bien mes responsabilités, Je prends conscience que j'ai peut-être facilité certains comportements chez l'autre et je réduis la tendance à me considérer comme un bouc émissaire.

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Le mémorial est un examen de conscience avec lequel, quant à Abraham, Dieu me permet de devenir un intercesseur envers ceux qui se sont rendus hostiles [cf. gn 18,20-32], sans fermer les yeux sur le mal infligé et reçu et avec la tendance à faire triompher la justice miséricordieuse de Dieu.

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[fin du IIIméditation ª]

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Cagliari, 10 mars 2019

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CANCER PLUS TERRIBLE ET SONT DIFFICILES POUR LES MALADIES QUI CURE ÊTRE EMPECHENT DU CHRIST TÉMOINS

[ IIª RÉFLEXION: La tiédeur ]

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De nombreuses communautés religieuses sont infestées de ce type de maladie: tiédeur. Jtout est contaminé par cette maladie: relations fraternelles, aimer la vie, l'aspect économique, le choix et l'élection des animateurs communautaires, vie liturgique, la charité …

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Auteur
Ivano Liguori, ofm. Cap.

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Article au format PDF imprimable
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Fragilité, œuvre romaine du peintre Anna Boschini, tiré du catalogue d'art Mondadori, 2019 [cf. Galerie, QUI]

je défie les lecteurs à partir de L'île de Patmos n'ayant jamais entendu parler dans le milieu ecclésial - y compris des groupes de laïcs, communautés religieuses, prêtres ou cercles curiaux - l'expression: "Ça a toujours été fait comme ça".

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Cette phrase, loin de vouloir sauvegarder la Tradition - la vraie, pas les traditionalismes - c'est en réalité le plus grand danger pour la maturation d'une communauté ecclésiale. Derrière le "ça a toujours été fait comme ça", le piège qui empêche le chrétien d'être un témoin authentique du Seigneur ressuscité est caché.

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Voici donc la deuxième maladie spirituelle qui fait son entrée: tiédeur. Nous arrivons à contracter cette pathologie lorsque nous prenons l'habitude de faire les choses du Seigneur pour routine. Tout comme les anciens manuels de spiritualité enseignent, la tiédeur peut concerner à la fois le début et le parfait.

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Cela semble étrange, mais on peut souvent se retrouver tiède juste après avoir atteint un degré suffisant de ferveur et d'union avec le Seigneur. En fait, clôture à la grâce ou aux inspirations du Saint-Esprit, ils sont caractérisés comme des éléments dangereux qui tirent vers la tiédeur; ainsi que la cristallisation dans une foi qui ne satisfait qu'une vision purement humaine. Dans ce cas, la satisfaction d'une foi artificielle prime sur le « vin nouveau » (cf. Mc 2, 22) que le Seigneur veut déverser abondamment dans ma vie et je me verrai emprisonné en répétant le même schéma qui videra la vitalité de l'Evangile, me conduisant à l'aplatissement spirituel.

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Vouloir jouer une définition de la tiédeur on peut dire ça: c'est le culte répétitif de l'œuvre de l'homme qui s'oppose à la vertu de religion qui consiste en une disponibilité d'esprit envers Dieu. Et la Parole de Dieu est claire, sur la condamnation de la tiédeur et la condamnation de l'homme tiède:

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« Je connais tes oeuvres: tu n'as ni froid ni chaud. Puisses-tu froid ou chaud! Mais parce que tu es tiède, vous n'êtes ni chaud ni froid, Je vais vous cracher sur ma bouche " (cf. App 3,14-16).

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Après la tempête, œuvre romaine du peintre Anna Boschini

De nombreuses communautés ecclésiales sont infestés de ce type de maladie et tout est contaminé par cette maladie: relations fraternelles, aimer la vie, l'aspect économique, le choix et l'élection des animateurs communautaires, vie liturgique, la charité … Souvent, devant un appel juste devant ce train de vie soporifique, nous justifions de dire: "Quel mal je fais? J'essaie de réciter mes prières, Je suis plus ou moins la messe dominicale, que dois-je faire d'autre?». Ce qui manque à ces personnes et à ces communautés, c'est une sainte inquiétude pour connaître Jésus et le faire aimer..

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La tiédeur se reconnaît à plusieurs symptômes, parayons quelqu'un ensemble: le premier symptôme, est la normalisation. Aujourd'hui on a tendance à tout normaliser et donc à tout justifier. Le péché, par exemple. Normaliser le péché, c'est reconnaître que cette blessure à l'amour de Dieu, puisqu'il est fait par beaucoup et avec une certaine fréquence, il perd son caractère problématique. Ou nous avons tendance à normaliser les actes pécheurs en les minimisant: « J'ai commis des péchés, j'ai eu une cellule de passion, J'ai gardé des vices".

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Défi, œuvre romaine du peintre Anna Boschini

Le tiède a tendance à se normaliser et de réduire au maximum la réalité qui l'entoure avec l'illusion d'apporter sérénité et miséricorde. Il est persuadé qu'il n'y a plus rien à améliorer dans sa vie car - après tout - il a atteint un équilibre stable et rassurant. Toutefois, Dans l'Evangile, Jésus ne loue pas les tièdes mais demande que le niveau de disciple soit élevé vers une justice renforcée par la grâce sanctifiante:

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« Je vous dis en fait: si ta justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, tu n'entreras pas dans le royaume des cieux" [cf. Mont 5,20].

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Le troisième symptôme de la tiédeur est le doute, fils de tiédeur, OMS l'homme tiède a une grande propension à douter - non pas parce qu'il est un sceptique convaincu - mais parce que le doute lui permet de ne pas prendre une position claire sur la foi et dans la relation avec Dieu. Il répète souvent des phrases comme celles-ci: "Je pense que je suis un croyant mais j'ai toujours eu beaucoup de doutes non résolus sur la foi", et malgré le fait qu'un bon accompagnement s'opère en lui qui tend à résoudre certains problèmes, des doutes persistent ancrés sur la volonté de la personne. à qui ccomme Moïse, le tiède qui doute, il est incapable d'entrer dans la Terre Promise où la relation avec Dieu est pleinement réalisée [cf. Dt 32,48-52]. Il se contente de voir de loin les réalités spirituelles. Il y a quand même une différence substantielle, ce qui devient pour Moïse un motif de honte et souligne une certaine incomplétude de sa propre vocation; chez les tièdes, le doute est conçu comme un soulagement qui le soulage, Encore une fois, du problème de Dieu.

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Rencontre avec la liberté, œuvre romaine du peintre Anna Boschini

Quatrième symptôme de tiédeur c'est l'exutoire gratuit de la luxure. L'homme qui est plongé dans la tiédeur, il perd bientôt la référence à la personne de Dieu, la capacité à s'abandonner et le statut de homme nouveau que saint Paul invoque pour l'homme racheté par le Christ [cf. Mont 16,24; Mc 8,34; Lc 9,23; Ef 4,24]. Avec la prolifération dans l'âme de divers troubles qui rendent la nature humaine loin de la grâce, le tiède se retrouve esclave de la concupiscence qu'il a lui-même contribué à nourrir. Voici donc que lela luxure conduit ainsi à la maturation de certains fruits très dangereux - les sept péchés capitaux - qui conduisent à des désordres moraux toujours plus grands, au point de ruiner la beauté de l'homme créé par Dieu. Ainsi, la concupiscence conduit l'homme à régresser vers une condition qui le rend esclave de ses propres instincts et passions..

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Autrefois les saints pères du monachisme Evagrio Pontique, Jean Damasceno, Grégoire de Nissa, Antonio Abate comme experts dans les profondeurs de l'âme humaine, ils avaient imaginé divers moyens de combattre les péchés capitaux, en plus d'une vigilance constante du coeur, l'évangélisation de la conscience était nécessaire, pensées et sentiments.

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Avec cette deuxième contribution qui a essayé d'analyser la maladie spirituelle de la tiédeur, Les chrétiens doivent être mis en garde afin qu'il y ait toujours une progression constante sur le chemin de la connaissance du Seigneur, puisque, comme saint Augustin l'enseigne à juste titre, ne pas avancer sur le chemin de Dieu signifie reculer. Et puisque le désir de Dieu est la sainteté pour tous ses enfants [cf 1Ts 4,3], nous ne pouvons que combattre la maladie de la tiédeur qui, aujourd'hui, se drapant de bienveillance et de tolérance fait de nombreuses victimes dans le domaine de l'Église.

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[fin du IIméditation ª]

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Cagliari, 5 février 2019

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- pastorale de la santé -

PAR LA VOIE DE L'HOPITAL EMMAUS RUELLES: L'AUMÔNIER ET COMME DES DISCIPLES COMPAGNON EN MALADIE DE DÉPLACEMENT

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... dans la parabole du Bon Samaritain, est une référence claire à Jésus comme celui qui prend soin de l'homme battu par des voleurs et verse de l'huile sur ses blessures et symboles de vin de la grâce sacramentelle qui vient du Christ avec l'abondance et de la puissance. L'homme maltraité par des voleurs est pris en charge par Jésus à pied de la condition de mourir à celle du Ressuscité.

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Auteur
Ivano Liguori, ofm. Cap.

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Article au format PDF imprimable

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Ivano Liguori, ofm. Cap. une visite à la salle de pédiatrie à l'hôpital Brotzu de Cagliari avec les elfes et le Père Noël

Le fait que « mourir juste » nous guide pour comprendre, par l'expérience quotidienne, que dans la vie que nous avons tous besoin de quelqu'un pour nous soutenir et partager avec nous leurs moments insouciants et tests. conclusion divine de la Genèse 2,18 « Il est bon que l'homme soit seul », à mon avis, il ne devrait pas seulement comme une référence de la relation conjugale entre l'homme et la femme, mais comme impératif de sociabilités et de fraternité. L'homme est appelé à l'expérience de Dieu que dans la communion avec son frère. Le mystère de la Trinité, Il est un mystère de communion, Il n'existe pas en Dieu seul.

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Dans les moments d'épreuve et de la maladie la être dynamique avec est essentielle à l'expérience d'un véritable accompagnement que le soutien et relance ne pas se sentir seul et de profiter aussi bien la providence de Dieu qui met notre côté quelqu'un qui nous aime. Déjà la sagesse du Psalmiste nous fait chanter: "Voici, bon et comment il est agréable quand les frères vivent ensemble " [Chambre cf 133,1].

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Il y a deux épisodes de l'Evangile mieux que d'autres incarnent le devoir du voisinage du chrétien vers la victime dans le corps et l'âme: la parabole du Bon Samaritain [cf. Lc 10,23-37] et l'histoire des disciples d'Emmaüs [cf. Lc 24,13-35]. Dans ces passages Evangile l'évangéliste Luc, Maître de tendresse et de compassion, révèle l'amour préférentiel du Christ pour l'homme malade. D'où l'envie d'oser passer pas.

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photo souvenir après la messe de Noël dans le service de pédiatrie

Dans la parabole du Bon Samaritain la référence à Jésus est claire comme celui qui prend soin de l'homme battu par les brigands et verse de l'huile et du vin sur ses blessures, symboles de la grâce sacramentelle, que le Christ est livré avec l'abondance et de la puissance. L'homme maltraité par des voleurs est pris en charge par Jésus à pied de la condition de mourir à celle du Ressuscité. La figure de l'homme battu sur la route, exprime vivement:

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« La blessure incurable dont nous avons été frappés [...] et que seul le Seigneur pouvait guérir. Voilà pourquoi il est venu en personne, parce qu'aucun des personnes âgées, ni la loi, né i profeti, Ils étaient capables de remédier à. seulement il, à venir, Il a guéri cette blessure incurable dans l'âme " [cf. Macaire le Grand, Homélies, (Col. II), xxx, 8].

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Jésus, le Bon Samaritain Il fait un changement d'état dans la vie de chaque homme: infirmité dall'orizzontalismo à la verticalité de la nouvelle vie [cf. Lc 4,38-39]. Jésus est celui qui guérit et guérit parce qu'il est le Seigneur. La puissance du Seigneur ressuscité et sa seigneurie se manifeste par une nouvelle création qui a lieu chez l'homme par un passage de l'état de la maladie à l'état de santé qui devient la preuve du salut et la résurrection.

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Noël dans le service de pédiatrie

Devant Jésus action cicatrisante, il est nécessaire d'être des employés d'un traitement qui est exprimé dans le temps et qui est mis en avant grâce au travail du maître de l'auberge à laquelle est confiée la tâche de préserver et de poursuivre les travaux de restauration ont commencé par le Christ. Comme ça, dans le soin et l'assistance des malades, la figure de l'aumônier de l'hôpital incarne celui à qui Jésus a confié le soin des mourants, obéissant au commandement de prendre soin de lui, mutandolo ministre dans l'annonce de Pâques que Jésus est ressuscité et Il est le Seigneur [cf. À 3,1-16], Cette annonce vient le pouvoir de guérison.

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Au ministère de la consolation et de soins ce qui se fait à l'hôpital, l'aumônier est appelé à imiter les attitudes des Bon samaritain qui voit les malades, mais ne passe pas au-dessus de. En même temps, l'aumônier est aussi ministre du diaconat dans la mesure où il est capable d'assumer et de planifier des réalités concrètes d'assistance au temps de la maladie de nombreux hommes pauvres et défavorisés.

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On peut donc dire que le ministère de l'hôpital pour les malades est un service missionnaire, que dans l'annonce, dans les soins et nell'accudimento construit face à la souffrance du Christ Church. Voici donc la tâche des soins et de la compassion est combiné dans l'accompagnement des découragée, L'homme désespérément, donc infirme âme.

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Noël dans le service de pédiatrie

A la lumière de la proximité et l'impulsion de trajet commun, je« Episode de l'Evangile de Luc, les disciples de Jésus nous montre Emmaüs qui fait compagnon de voyage de l'homme qui a perdu l'espoir et la joie. En fait, la maladie, la peur de la mort et de la solitude, détruire l'homme joie, ainsi que de mettre à rude épreuve la foi. Des questions comme: « Pourquoi me?« Et » où est Dieu dans tout cela?»Prouver le patient et sa famille et ils ont besoin d'une réponse qui ne peut jamais être pris pour acquis ou venir facile. Donc, en même temps, prendre soin des malades, pas besoin d'une promenade avec lui, ouvrir son cœur au message de Pâques joyeuse: Dieu est victorieux sur la mort, de la maladie, la solitude de l'homme.

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Noël le long de l'hôpital Via Emmaüs …

L'annonce de la Parole de Dieu, la proximité humaine à l'aumônier et les communautés chrétiennes qui se rendent fréquemment les malades, réaliser ce miracle d'inclusion et d'accompagnement qui prédispose le patient à éliminer le visage triste de déception et de tristesse pour habiller la joie et la reconnaissance dans le Jésus vivant. Voilà pourquoi la fin de promenade au patient dans l'hôpital signifie vraiment pour mettre en œuvre de manière cohérente et l'esprit missionnaire de la visite quotidienne aux quartiers, la rencontre avec les familles des malades, soin sacramentelle des âmes malades.

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L'aumônier a été appelé au service de la justice pour répondre aux malades, non seulement d'obéir au commandement du Christ [cf. Mont 25,36], mais pour voyager avec lui dans la maladie, ami qui sèche ses larmes et remplit un vide, prophète qui annonce que Dieu est fidèle et réalise ses promesses.

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les disciples sur le chemin d'Emmaüs [voir le texte Lucan QUI].

Christ Seigneur, par la médiation humaine et sacramentelle de l'aumônier du prêtre, pauses considérées comme le pain de la Parole et de l'Eucharistie que les aveugles recouvrent la vue, marcher les boiteux, les lépreux doivent être purifiés, que les sourds entendent à nouveau, les morts sont appelés à la vie, les pauvres sont plongés dans l'évangile du royaume [cf. Lc 7,22].

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Un ministère de ce genre est sans doute épuisante de, lent et méticuleux et se prête à partager la même patience divine, de sorte que l'homme malade dans le corps et l'esprit est, au jour le jour, soigné et aimé afin qu'il puisse atteindre la santé et le salut qui sont des conditions normales pour chaque enfant de Dieu.

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Cagliari, 28 décembre 2018

son huitième de Noël

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- pastorale de la santé -

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... et donc nous avons choisi d'aller autour de l'hôpital en gardant notre habit religieux afin d'être immédiatement reconnu, parmi de nombreux manteaux blancs, Frères Mineurs Capucins. E, je dois dire: il a travaillé. Après un certain temps, à l'hôpital, ils ont réalisé que les deux hommes en vêtements bruns, avec ceinture autour des hanches, sandales et barbes, étaient les nouveaux aumôniers.

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Auteur
Ivano Liguori, ofm. Cap.

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Cagliari, Eglise de Sainte-Lucie: Sainte-Catherine Labouré de la distribution de la Médaille Miraculeuse [par Aurelio Galleppini]

Je vais essayer de faire la lumière sur l'identité de l'aumônier de l'hôpital, Aussi étrange que cela puisse paraître, Je compris que, en fait, la preuve montre, entre les différentes figures pastorales au sein de l'Eglise, Il est un être presque mythologique.

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Tout d'abord, il est nécessaire de clarifier l'aspect canonique et pastorale: l'aumônier est un prêtre choisi par l'évêque pour la pastorale de cette portion du Peuple de Dieu qui vit le temps de la maladie dans un établissement de santé, par exemple un hôpital, une clinique, ou dans une maison de soins infirmiers gériatriques assistée.

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Déjà cette première définition Il vous permet de faire quelques considérations spéciales: le lieu d'action de l'aumônier n'est pas la paroisse ou église monastique, mais un lieu de soins où il exerce une fonction d'opérateur spécialisé ainsi que d'autres chiffres. Comprendre ce qui est crucial, car, au sein de l'établissement de santé, l'aumônier n'est pas le maître, même le représentant légal, comme il arrive plutôt dans le cas du pasteur. Dans des faits concrets, Il est donc l'un des nombreux. Comprendre cet aspect, Ce qui est crucial.

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Souvent, l'esprit de la vanité d'entre nous appartenant au clergé, Il ne digère pas cette nuance qui est mal adaptée au prêtre, ni ce que certainement aide à créer des opportunités où Dieu peut révéler dans un ministère aussi sensible que l'hôpital, il ne fait aucun doute que le prêtre est un homme, mais ne jamais oublier qu'il est - et il est appelé à être - un homme donné à Dieu, que l'aumônier et par l'aumônier et que je voudrais aborder par une dynamique de quotidienneté et de dissimulation de la période biblique de la jeunesse de Jésus à Nazareth.

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Cagliari: Eglise de Sainte-Lucie: Les martyrs d'Arras tués en haine de la foi pendant la Révolution française [par Aurelio Galeppini]

Le lieu où le travail est l'aumônier de l'hôpital, clinique, l 'hospice, assistée maison de soins infirmiers. Tous les non-lieux consacrés par l'huile parfumée chrismale que l'évêque utilisé pour consacrer à Dieu un lieu pour le culte. Voilà pourquoi aujourd'hui, l'aumônier, Il fonctionne dans un centre de santé qui prend une connotation très laïque. Par conséquent, nous pouvons également oublier les vieux films en noir et blanc des années cinquante du XXe siècle, dans laquelle ils pouvaient voir les Filles de la Charité de Saint-Vincent-Paoli de » avec leurs chapeaux blancs amidonnés, intention de sonner la cloche dans les salles d'annoncer l'arrivée du curé portant le Saint-Sacrement. Rien de tout cela se passe aujourd'hui dans ces structures, dans lequel l'aumônier est la présence silencieuse, souvent confondu entre les différents professionnels du monde de la santé.

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Cela dit que j'ouvre une petite digression maintenant: Je suis arrivé à l'hôpital Brotzu Cagliari, Dans le 2013, pratiques d'embauche sbrigate nous a offert l'utilisation de manteau blanc: que commune à tous les professionnels de la santé. Après quelques instants de réflexion, Moi et mon frère, Nous avons décidé de rejeter la proposition, non seulement d'augmenter l'écart de l'anonymat et l'uniformité que le manteau blanc donne. Comme ça, Nous avons choisi de faire le tour de l'hôpital en gardant notre habit religieux, en particulier afin d'être immédiatement reconnu parmi de nombreuses blouses blanches comme Frères mineurs capucins. E, je dois dire: il a travaillé. Après un certain temps, l'hôpital a réalisé que les deux hommes en vêtements bruns, avec ceinture autour des hanches, sandales et barbes, étaient les nouveaux aumôniers.

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Maintenant, je voudrais partager avec les lecteurs de L'île de Patmos une autre considération intéressante: dans les établissements de santé, l'aumônier, jour après jour a pour mission de gagner un droit de citoyenneté. Ou pour clarifier: si le rôle de l'aumônier - à ce jour - est toujours reconnu par la loi, La personne qui remplit ce rôle doit être connu, il doit donc nécessairement mettre en œuvre un sociabilités dans la communauté des soins de santé dans lequel elle opère.

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Les Filles de la Charité avant-hier – image de la Sainte Giuseppina Nicoli [1863-1924]

Je ne ai pas l'intention de faire sermons, Cependant, je dois dire que l'identité de l'aumônier est inhérent à son être prêtre. Seul le prêtre peut être aumônier [cf. pouvez. 564 le Code de Droit Canonique]. Une bonne raison, l'aumônier est pour cela nécessaire un style adapté à son identité, les relations sociales, exprimant sa dévotion à Dieu. Et cela, je dois préciser clairement, car il arrive souvent que l'aumônier est plutôt identifié comme une sorte de travailleur social, en tant que psychologue ou un ami confident à tous. Et si d'un certain point de vue, c'est la conséquence d'un type de plus en plus la laïcité galopante qui tend à remodeler ce qui est étranger, d'autre part, il est nécessaire de veiller à ce que le prêtre n'exerce pas son identité, ce qui fausse, jusqu'à supposer autre identité plus attrayante qui sont bien acceptés à la modernité d'une part, l'esprit de la laïcité d'autre part.

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Dans les stations de santé, l'aumônier de curé est un prophète prenant la parole au nom de Dieu, car il est capable d'écouter. Il est l'ange de Gethsémani qui réconforte la mort et se réconcilie avec Dieu [cf. Lc 22, 43]. Il est le gardien de la miséricorde et la justice pour le Royaume de Dieu se réalise entre les plates-formes de nombreux malades et faibles, père et enseignant pour guider et instruire les hommes à l'Evangile qui est de bonnes nouvelles pour tous.

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les Filles de la Charité hier - image de Mère Suzanne Guillemin, Supérieur Général de 1962 Al 1968

Avant cette identité sacerdotale Il convient le travail varié de Dieu, la création de chaque homme, Il donne à chacun des dons personnels caractéristiques, enrichissant ainsi le sacerdoce ministériel avec leurs charismes au service du peuple de Dieu et de l'Eglise.

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Enfin, je tiens à souligner une note critique en ce qui concerne la figure de l'aumônier de l'hôpital et d'un certain style de faire Pastorale de la Santé. D'après ce que peu que je l'ai écrit sur la figure du prêtre nommé au poste d'aumônier dans un établissement de santé, il est clair que ceux-ci devraient être un élément de bonne qualité ou, au moins, sans problèmes. Malheureusement, les données objectives tirées des faits de l'expérience, mais ce n'est pas toujours. En fait, dans un moment historique où l'Eglise souffre d'une pénurie croissante de prêtres face à beaucoup de travail à faire, la zone pastorale des soins de santé est souvent victimes de discrimination. Nos pasteurs préfèrent employer leurs meilleurs prêtres dans les paroisses, dans le ministère de la famille, dans la formation catéchétique des jeunes, en accueillant le marginalisé et ainsi. Il est un choix que l'on peut aussi comprendre, ne partage pas.

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Christ n'a jamais fait une hit-parade dans leur ministère, mais tous les hommes qui venaient à lui étaient dignes de votre attention et tous ont reçu l'aide et le salut.

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les Filles de la Charité aujourd'hui - réunion de formation pour les religieux

Quelques exemples mauvaise pastorale santé implique que la figure de l'aumônier. Commençons par le premier cas: nommer un vieux prêtre aumônier et malade parce que plus en mesure de soutenir le rythme de la paroisse qui en elle-même appelle de dynamisme, équivalent à penser que l'hôpital peut fournir une assistance rapide pour ses blessures. Pour suivre avec le second cas: nommer un prêtre aumônier sans paroisse garder le placement est forcé par obéissance à son évêque pour rester à l'hôpital, mais ce avec le risque que cette personne se terminera bientôt être intolérant à la maladie et la mort, jusqu'à ce que se distingue pas l'odeur du désinfectant ou la vue du sang, et bientôt il est devenu un fugitif difficile à atteindre, sauf pour la journée 27 du mois, quand il prend le salaire Ente Hospital. Le troisième cas, Peut-être le plus triste, Hôpital est vu par certains évêques comme un lieu d'exil, une sorte de nouvelle Île Sainte-Hélène pour les prêtres et désobéissants indisciplinés qui ont finalement cette place parmi les malades, comme une sorte de punition.

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Dans ces trois cas,, comment est-il possible de vivre et de la pratique dans le ministère sacerdotal, ministère de la Santé par la concrétude de l'invitation aimante du Christ le Seigneur qui nous appelle: «J'étais malade et vous êtes venus me voir » [cf. Mont 25, 36], en sachant que « chaque fois que vous l'avez fait à l'un de mes frères, tu me l'as fait" ? [cf. Mont 25, 40].

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Cagliari, 8 décembre 2018

Immaculée Conception de la Vierge Marie

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