Friar Cipolla, Ce personnage conçu par Giovanni Boccaccio qui a inspiré un sermon de feu à San Bernardino dans ce Moyen Âge qui était grand clair et certainement pas sombre

OIGNON FRIAR, QUEL PERSONAGGIO IDEATO DA GIOVANNI BOCCACCIO CHE ISPIRÒ UN SERMONE DI FUOCO A SAN BERNARDINO IN QUEL MEDIOEVO CHE FU GRANDE LUCE E NON CERTO BUIO

[…] une fois les serveurs arrivés tôt pour avertir le Souverain Pontife Benoît XIV que pendant la nuit un incendie s'était déclaré à Rome dans le quartier de Monti. À laquelle il a laissé échapper: "Merde! Et il y a eu des morts?». Monseigneur Teodoro Boccapaduli le tira discrètement. Après que les serveurs eurent détaillé la gravité du fait, répondit le Pontife Suprême en éclatant: "Merde!». Et Monseigneur le tire à nouveau. À ce moment-là, Benoît XIV, attristé par ce rapport grave, il se tourne vers le prélat qui éclate: "Boccapaduli.", tu m'as cassé les couilles: Merde, Merde, Merde! Ah, Je veux sanctifier ce mot. En effet, je veux en promulguer un putain de bulle, d'accorder l'indulgence plénière à ceux qui prononcent ce mot dix fois par jour ".

— Storia e attualità —

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Plus qu'une hypothèse, J'ose m'attribuer une petite découverte: dans son sermon fougueux San Bernardino de Sienne [Massa Marittima 1380 - L'Aquila 1444] il a été inspiré par, ou a été en tout cas influencé par la courte histoire de Friar Cipolla enfermé dans l'oeuvre Décaméron, composé par Giovanni Boccaccio entre le 1349 et le 1351.

le fratacchione Boccaccio il avait l'habitude de parcourir les pays de la campagne montrant les reliques les plus improbables aux bifolchi, y compris le petit doigt du Saint-Esprit, une des côtes du «Cher Verbum fait à la fenêtre» [paralysant du latin: et Parole devint chair], les rayons de l'étoile qui sont apparus aux trois mages de l'Est, une ampoule contenant la sueur de l'archange Michel qui est tombée de son front quand il s'est battu avec le diable, la mâchoire de la mort de San Lazzaro et ainsi de suite.

Être dans celui de Certaldo, il avait promis aux villageois qu'il montrerait le lendemain une extraordinaire relique au peuple: un stylo tombé à l'archange Gabriel pendant l'Annonciation. Sénonché, di notte, deux farceurs locaux ont volé le précieux stylo angélique de l'intérieur de la boîte dans laquelle il était conservé, le remplacer par des charbons. Quando Frate Cipolla aprì la scatola per esibire la preziosa reliquia ai beoti, scoprendo al suo interno dei carboni non si sgomentò, il s'est excusé auprès des personnes présentes en disant qu'à son départ, il avait pris par erreur le mauvais conteneur, identique à celui dans lequel le précieux stylo était conservé. Comme ça, après des excuses, il a fourni au peuple les charbons sur lesquels le Saint Martyr Lorenzo a été rôti.

Quelques décennies plus tard, Bernardino degli Albizzeschi, fils d'une puissante famille de la Maremme toscane supérieure, aujourd'hui universellement connue sous le nom de San Bernardino de Sienne [Massa Marittima 1380 - L'Aquila 1444], dans l'un de ses sermons, il s'est lancé contre les superstitions populaires, en partant particulièrement sur les fausses reliques et le marché rentable qui tournait autour d'elle. Oggetto di quel sermone dall’evidente impianto boccaccesco fu la reliquia del latte della Beata Vergine Maria conservata nella chiesa collegiata di Montevarchi, dans lequel le frère Bernardino tonna:

« Il est à qui vous voulez, Je dis que vous ne l'aimez pas ces choses à Dieu ces. Comme du lait de la Vierge Marie. Ou des femmes, où vous êtes? Et vous aussi, des hommes capables, vedestene mai? Vous savez que vous devriez montrer des reliques: v'aviate pas la foi [...] Peut-être qu'elle était une vache la Vierge Marie, elle avait son lassato de lait, comment les bêtes lâche, vous Lassano mugnare? J'ai cet avis: c'est-à-dire qu'elle avait tellement de lait, ni plus ni moins, assez que Bochina Jesu Christ béni " [San Bernardino de Sienne Dévotions hypocrite. dans: Baldi. Romans et exemples moraux de S. Bernardino de Sienne, Florence, 1916].

Dipinto d’epoca del Sommo Pontefice Benedetto XIV [Bologne 1675 - Roma 1758], che con scurrile eleganza minac-ciò alcuni curiali scandalizzati dalle sue parole colorite, promulguer un "taureau de coq"

Com’è noto agli studiosi veri e seri, le moyen Âge, le vrai, divisé en l'espace de près de mille ans en trois époques différentes qui ont suivi à travers l'histoire, ce n'était pas du tout l'ère des "âges sombres", mais des siècles de lumière. Nel Medioevo si ebbe il più alto sviluppo della luce della ragione speculativa, combiné avec un sens critique et un esprit de recherche incessante dans les différents domaines de la connaissance scientifique. Se i libri di storia in uso nelle scuole non fossero scritti da ideologi, sarebbe chiaro a tutti che le légendes vers le bas au Moyen Âge, ils ont été construits à table à la fin du XVIIIe siècle par des empoisonneurs éclairés de haine envers tout ce qui était catholique. Ils étaient en fait ces, animé par une idéologie destructrice, de reléguer le Moyen Âge aux "âges sombres" au nom de leurs prétendues "lumières de la raison" allumées sous les guillotines françaises, dove le teste cadevano una dietro l’altra in seguito ad accuse basate su mere illazioni, souvent par pure envie sociale, ou après des procès sommaires ridicules au cours desquels les accusés n'ont pas obtenu le droit à la défense, ni cela au mot [voir mon travail Nada te turbe]. Questo al contrario del tremebondo processo inquisitorio, fruit ce oui, des légendes noires les plus absurdes et fausses. Oh, quelle grossière ignorance! Le processus inquisitoire, en plus d'établir le droit légal de défendre l'accusé, non poteva proprio essere celebrato senza difesa e diritto di parola. Fu il processo inquisitorio a dare vita alla consuetudine che dopo la lettura della sentenza fosse concesso l’ultimo diritto di parola al condannato. Il suffirait de lire les ouvrages juridiques et les documents connexes des glossiers bolognais, qu'entre le XIe et le XIIe siècle, nel “buio” medioevo dettero vita a tutti quelli che poi diverranno i moderni istituti giuridici, après avoir récupéré le Corps de droit civil par Justinien et réinterprété tous les textes classiques.

et pourtant, À nos jours, anche l’ultimo dei gai illetterati ideologicamente avvelenati verso il Cattolicesimo, ma assurto agli onori televisivi di qualche seguito émission de télévision dove è impensabile possano mancare quote gaie, dall’alto della sua vittimistica e desolante ignoranza non manca di fare riferimenti pseudo storico-intellettuali al Medioevo, oh allô esprit médiéval, per creare effetto e mettere in cattiva e ridicola luce qualche cosa di retrivo o di superstizioso, oltre a tutto ciò che è cattolico e legato alla Chiesa Cattolica. Malheureusement, il gaio attivista televisivo o da réseau social, ignora però che il Medioevo è l’epoca della riscoperta, dello studio e della messa in salvo di tutta la filosofia e letteratura classica. Se oggi possiamo leggere le opere più critiche redatte da autori greci e romani scritte contro il nascente Cristianesimo, o je carmi plus lubrique et pornographique écrit par Valerio Gaio Catullo, ce n'est certainement pas grâce aux inventeurs des Lumières noires et aux faux historiens des Lumières, né per l’attivismo delle odierne e agguerrite lobby LGBT, mais pourquoi ces œuvres ont été enregistrées, transcrite et transmise à nos jours par les moines bénédictins amanuensis, né au 6ème siècle du monachisme fondé par San Benedetto da Norcia. E, dans le contexte du monachisme bénédictin, tra le varie cose si sviluppò sia il nome sia lo stesso concetto socio-politico di Europa, la stessa che oggi nega un dato di fatto storico incontrovertibile: le radici cristiane del nostro antico Continente Europeo. Donc, sempre con buona pace del gaio attivista che dal portentoso mezzo televisivo o dai social network si rivolge sovente a milioni di ascoltatori, è presto detto che il Medioevo è Pier Damiani, Pietro Abelardo, Anselmo d’Aosta e i grandi maestri della scolastica. Il Medioevo è Bernardo di Chiaravalle, Thomas d'Aquin, Bonaventure, scotus. Le Moyen Âge sont les grands ingénieurs, architectes, mathématiciens, astronomes et alchimistes, gran parte dei quali appartenenti all’Ordine Certosino e all’Ordine Cistercense. Le Moyen Âge a marqué la saison des grands lettrés: l'école littéraire sicilienne de Frédéric II de Souabe, Guido Cavalcanti, Dante Alighieri, Francesco Petrarca, Giovanni Boccace …

L'homme du moyen âge aveva anche un gusto straordinario della satira che, tanto più era pungente quanto più faceva ridere pontefici, empereurs et dirigeants, aucun n'a renoncé à se délecter des œuvres satiriques les plus piquantes, pas seulement ceux de Boccaccio, mais aussi ceux du plus scurrilous Peter l'Aretino. Bisognava giungere ai giorni nostri per finire nei tribunali grazie a qualche attivista piagnone per il quale dibattere, anche in modo polemico, nella sostanza vuol dire questo: “Io ho il diritto di distruggerti la cultura e la morale cattolica pezzo per pezzo, perché sono la sacra vittima immacolata LGBT, ma tu non hai il diritto di replica, salvo querela”. Altri tempi erano invece quelli medievali, dove quando qualcuno voleva deliziare il Sommo Pontefice Pio II [Météo à Corsignano di Pienza 1405 – Ancône 1464], tout ce qu'il avait à faire était d'embaucher un conteur talentueux pour interpréter les rimes de son compatriote siennois Cecco Angiolieri [Sienne 1260 - Sienne 1311 Californie], che soleva motteggiare nelle taverne tra risa, vino e donnine molto allegre:

Si’ étaient au centre, la combustion’ le monde;
si’ était le vent, Je le prendrais d'assaut;
si’ était de l'eau, je’ pour noyer;
si’ était Dieu, envoie-le en profondeur;

si’ était le pape, Je serais heureux alors,
car j'embrasserais tous les chrétiens;
si’ opérateur de fosse, pour’ Qu'est ce que je ferais?
à tous couper la tête en rond.

Pas que Silvio Enea des comptes Piccolomini, puis il monta sur le trône sacré avec le nom de Pie II, fosse da meno in sarcasmo tagliente, comme quand il a ironiquement condamné la demande et l'espoir d'obtenir des faveurs de lui par motteggiando:

J'étais Enea,

personne ne me connaissait,

mais maintenant que je suis Pio,

tout le monde m'appelle oncle.

Un anziano teologo, discorrendo a riguardo del Medioevo definito epoca dei cosiddetti “secoli bui” da molti odierni attivisti di quella metodica distruzione delle società europee fatta passare per “rivendicazione dei diritti”, avec sagesse scientifique, il a ironisé en disant: "Peut être, l'homme d'aujourd'hui avait la raison spéculative et le sens critique et analytique de celui du Moyen Âge! Malheureusement, aujourd'hui,, l’uomo per così dire evoluto, che rivendica ogni diritto ma rigetta qualsiasi dovere, la sua presunta ragione la esercita ragionando col cazzo». Precisai io al confratello anziano: "Tu as raison, ma non dimenticare però anche quelli che ragionano con le emozioni soggettive del culo!». Tutto questo genere dà vita a una cultura della morte che attraverso l’annientamento della ragione ci ha fatti precipitare in nuove forme di analfabetismo, beaucoup plus dévastateur que ceux du passé, ma soprattutto in una nuova forma di dittatura: La dittature delle minoranze. Sans reculer au cours des siècles, juste faire un pas en arrière d'un siècle seulement, au début du XXe siècle, au moment de la Vigiles de Neri, œuvre de l'écrivain toscan Renato Fucini [Monterotondo Marittimo 1843 - Empoli 1921]. Commençons par l'élément de mémoire: des paysans âgés qui savaient à peine lire et écrire, un bon nombre d'entre eux étaient dans un état d'analphabétisme total, c'étaient d'authentiques bibliothèques de littérature itinérante. Pendant les veillées du soir, à une époque où il n'y avait pas de cinéma, encore moins la télé, ils divertissaient en racontant des œuvres apprises par cœur: du Jérusalem libérée par Torquato Tasso a Orlando Furioso par Ludovico Ariosto. Je peux moi-même en témoigner, quand j'ai seulement dix ans, dans la Maremme toscane inférieure, à la frontière avec le Latium, pour la première fois je connaissais l'existence du travail de Dante Alighieri, pour être l'enfer exact, grâce à un agriculteur âgé, à quatre-vingts ans - on parle donc d'un homme né à la fin du XIXe siècle - qui a commencé à raconter, pour nous les enfants, du comte Ugolino et de l'archevêque Ruggieri en récitant de mémoire:

La bouche levée du repas fier
quel pécheur, secouant ses cheveux
du chef qui avait une faute rétro.

Puis ça a commencé: "Tu veux que je renouvelle
douleur désespérée que mon cœur me presse
pense déjà, s'il vous plaît, faites-moi savoir.

Ma se le mie parole esser dien seme
qui porte ses fruits au traître que je mange,
parler et pleurer vous verrez ensemble [...]

Présentez mon cousin, à l'époque juste diplômé en lettres classiques, puis elle a été étonnée et a dit aux autres membres de la famille présents: «Il n'a pas fait d'erreur, Je ne dis pas une phrase, mais pas même un mot!». Cet homme avait mémorisé des livres de littérature entiers, qu'il n'avait pas lu: il les avait appris depuis son enfance pendant les veillées. Seppi, ensuite, qui avait fait la deuxième année du primaire, le temps strictement nécessaire pour apprendre les rudiments de base de l'écriture et de la lecture, acquis qui avait suivi les parents et la famille dans les domaines du travail agricole.

De nombreux dei nostri adolescenti super tecnologici, déjà à la fin de l'école primaire, ils ont des collections entières de films pornographiques enregistrés dans le leur téléphone intelligent; pendant que les filles, déjà à onze ou douze, ils publient leurs photos sur réseaux sociaux dans des vêtements et des positions qui rendraient pâles les prostituées qui travaillaient dans les vieux bordels, avant d'en 1952 la loi Merlin a décrété sa fermeture, grâce à un projet de loi proposé par la sénatrice Angelina Merlin, du Parti socialiste, Présenté dans 1948. et pourtant, ces "monstres" hyper-technologiques modernes, contrairement à l'homme du Moyen Âge et à l'homme d'hier, celui de Les vigiles de Neri, posseggono tali carenze mnemoniche da non ricordare neppure il numero del telefono cellulare dei loro genitori. Bien: vous savez ce qui se passe si l'intelligence humaine, notamment par le raisonnement et la mémoire, il n'est pas exercé? En gros, ce que nous avons sous les yeux peut arriver: une génération d'idiots apathiques et ignorants. C'est exact: nous avons régressé à des formes d'analphabétisme effrayant, il suffirait de lire les textes écrits par des diplômés récents, rester déconcerté face à un tel déficit syntaxique enrichi d'erreurs grammaticales grossières. Mais ... nous avons évolué. Autant nous permettre avec une arrogance inouïe de faire l'ironie du Moyen Âge, nous qui ne sommes plus capables d'exercer la raison et le jugement critique objectif, parce que maintenant on pense seulement: o col cazzo o con le emozioni soggettive, o peggio col culo dal quale fuoriesce il peggio del nostro egocentrismo e del nostro cieco narcisismo patologico, quello che ci porta a rivendicare i diritti e a rigettare i doveri, sino al tentativo, grazie a Dio naufragato per adesso in Italia, di usare la legge per combattere come reato la legittima opinione di chi non la pensa come te — mi riferisco al felice e benedetto naufragio del Disegno di legge Zan, sul quale Padre Ivano Liguori e io scrivemmo il libro De Prozan à Prozac —, quindi perseguendo chi osa dire e sostenere che un figlio può nascere solo da un uomo e da una donna che sono padre e madre, che due omosessuali non possono comprarsi un bambino da un utero in affitto o che due donne lesbiche non possono programmare con egoismo luciferino la nascita di un orfano con il ricorso all’inseminazione artificiale rivendicando di essere riconosciute entrambe dalla legge come legittimi genitori. On dit tôt que cette génération, fille dégénérée de l'analphabétisme numérique, dépourvu de mémoire historique et de cette même mémoire cérébrale exercée, utile pour nous rappeler au moins le numéro de téléphone de nos parents, non dovrebbe mai permettersi, même pas comme une blague ou comme une blague aux paradoxes, pour se moquer du glorieux Moyen Âge, en le marquant comme une ère des "âges sombres".

In questa narrazione sono ricorso quattro volte alla parola “Merde”, presque comme si je ne pouvais pas m'exprimer sans certaines touches de couleur, que je peux très bien faire. Quoi dire: in questi momenti di desolazione uno schizzo di colore acceso lasciatelo pure a questo povero prete alle soglie dei sessant’anni, pour que tout le monde puisse s'amuser. Al lemma “cazzo” si unisce anche quell’altra bella frase idiomatica di … “notorie teste di cazzo”, ossia l’esercito sconfinato di coloro che non capiscono un emerito cazzo di ciò che hai scritto, ou la voie profonde, volendo anche scientificamente pertinente in cui l’hai scritto, a ben considerare che ormai, giunti nel fondo del barile, non ci resta altro che la provocazione. Donc, les têtes de coq idiomatiques et homonymes, ils ne se fossilisent que sur ce mot, dopodiché bigotti, pinzochere e sedicenti cattolici si indignano verso il prete volgare, il tutto corredato con lezioni di stile date con un moralismo da fare invidia ai calvinisti americani del Seicento da parte di quei gai personaggi che si scandalizzano con profonda indignazione dinanzi al richiamo poetico e provocatorio alla parola “Merde”, salvo però prenderlo allegramente e legittimamente nel culo e rivendicando poco dopo ilsacro dirittoall’acquisto di un figlio comprato da un utero in affitto. E questo che cosa vuol dire? Per caso vuol dire che attraverso il coito anale e la sodomia uno dei due uomini non può rimanere incinta, al punto da avere bisogno di un utero a pagamento? Ma quanto ingrata e cattiva è stata la natura, quindi correggiamola a colpi di lobby LGBT.

Ce noble terme il était très aimé et utilisé par le Pontife suprême Benoît XIV [Bologne 1675 - Roma 1758], nee Prospero Lambertini, bolognaise. Avec une fréquence habituelle, le Pontife Auguste se livrait à des expressions très colorées, à partir de sa première apparition devant la foule exultée après son élection au trône sacré. C’est en fait à cette occasion que, voyant cette grande foule rassemblée sur la place de l'arcibasilica papale de San Pietro, dit-il à voix basse au prélat à côté de lui: "Et tous ces gens, comme campa?». Le prélat, qu'il n'était pas moins et qu'il avait une connaissance approfondie des nouveaux élus, Il a répondu: «... la Campanie en la tirant dans le cul». Le Pontife réplique: "... Oui! Ensuite, il y a nous, qu'au lieu de cela, nous le tirons dans le cul du tout!». Ensuite, au sein de la curie romaine, plusieurs fois suscité l'étonnement et la perplexité qu'il utilisait pour intercaler en disant "merde!». Jusqu'au mois d'août, le pontife a nommé un assistant dans sa chambre, Monseigneur Teodoro Boccapaduli, le tirer discrètement pour la robe, s'il a commencé avec certains guides de conversation colorés. Jusqu'à une fois, les serveurs sont arrivés tôt pour avertir le Souverain Pontife qu'un incendie s'était déclaré à Rome dans le quartier de Monti pendant la nuit. À laquelle il a laissé échapper: "Merde! Et il y a eu des morts?». Monseigneur le tira discrètement. Après que les serveurs eurent détaillé la gravité du fait, répondit le Pontife Suprême en éclatant: "Merde!». Et Monseigneur le tire à nouveau. À ce moment-là, Benoît XIV, attristé par ce rapport grave, il se tourne vers le prélat qui éclate: "Boccapaduli.", tu m'as cassé les couilles: Merde, Merde, Merde! Ah, Je veux sanctifier ce mot. En effet, je veux en promulguer un putain de bulle, d'accorder l'indulgence plénière à ceux qui prononcent ce mot dix fois par jour ".

Il y aurait beaucoup à dire sur cette grande figure, ma ci limitiamo a dire in breve che il Sommo Pontefice Benedetto XIV fu un attento amministratore in favore dei bisogni del popolo e delle attività caritative, en même temps, il était un grand promoteur des arts et des sciences. Avec une capacité politique aiguë, mais en même temps avec un grand esprit pastoral, il était un gardien infatigable de la foi, promoteur des missions pour la nouvelle évangélisation et en même temps homme de culture profonde et d'ouverture d'esprit, assez pour maintenir une correspondance intense avec des personnages très éloignés du monde catholique, des dirigeants protestants au père lui-même de l'anti-cléricalisme moderne: François-Marie Arouet, connu sous le pseudonyme de Voltaire.

Aujourd'hui, les enfants de ce grand siècle sombre je ne suis pas capable, au sommet de leur analphabétisme numérique, rire de Roman du frère Cipolla, tout comme l'esprit analphabète de la campagne médiévale. Je ne peux pas non plus comprendre un grand homme de foi, si libre de toute forme de vulgarité interne et externe, pouvoir affirmer avec sincérité: «… se non la smettete di rompermi i coglioni, Je promulgue une putain de bulle, con tanto di indulgenza plenaria per chi pronuncia questa parola dieci volte al giorno».

Demandons-nous: mais qui ils sont, les vrais vulgaires? Je vais l'expliquer tout de suite: sont certains catholiques qui envoient des images créées avec Photoshop, représentant un Jésus-Christ sur la croix sacrilège gaizzato, avec un visage androgyne et une expression langoureuse qui ne rappelle pas du tout le mystère de la passion, plutôt une fille en attente de coït. Et devant ces images blasphématoires, Moi qui ai un œil habitué à Cimabue, à Fra Angelico, à Filippino Lippi de Prato, à Titien, Giotto et Michelangelo, à suivre avec Guido Reni et Cararavaggio, jusqu'à la merveilleuse crucifixion la plus récente de Salvador Dalì, peut-être que je ne devrais pas laisser échapper: des pseudo putains de catholiques, tu m'as cassé les couilles, race de blasphémateurs numériques! Christ le Seigneur n'était pas un enfant languissant depuis Photoshop avec l'air androgyne apposé sur la croix, il était vrai Dieu et vrai homme, pour cela, il a rendu la croix terriblement vraie, aussi vrai que Dieu et le vrai homme était.

je figli della moderna èra digitale di questo secolo buio, dopo avere letta mezza pagina e scorso in due minuti tutto il testo, individuata poi la parolina sulla quale polemizzare, dans ce cas, le mot mythique "fuck", ont déjà envoyé des messages scandalisés, quasi ci tenessero, al di sopra d’ogni altra cosa, pour montrer à quel point ils n'ont pas vraiment compris un putain d'émérite. Et tandis que totalement indifférent je les laisse s'occuper, placer pendant des années et des années, désormais, ils ne peuvent même plus casser mes couilles, Je me tourne vers les quelques personnes qui peuvent rire de tous les Frères de l'Oignon modernes qui ont cependant une prérogative: sortir plus d'argent de sa poche qu'un charmeur de serpents peut étourdir un cobra indien. En fait, juste dire au peuple béotien, celui du pseudo-catholicisme construit sur le mépris de la raison et érigé sur des émotions sentimentales subjectives, che il tal giorno nel tal luogo mi è apparsa la Madonna che mi ha dato un messaggio. puis, se detto questo si aggiungerà anche che la Madonna mi ha rivelato un segreto terrificante che sconvolgerà l’umanità … ecco i portafogli aprirsi come fisarmoniche. Ce que Notre Dame m'a dit en apparaissant? Il suffira de dire: “… la Madonna mi ha detto di dirvi che lei vi ama e che vi invita a essere buoni e a pregare …”. A quel punto le fisarmoniche si allargheranno ancora di più, si la grande démangeaison morbide du secret terrifiant rejoint la banalité stupide du message, car à ce moment les accordéons vont exploser, jusqu'à la vraie pluie d'argent. Et nous voulons parler, perlomeno per breve inciso, dell’esercito di sedicenti figli e figlie spirituali di San Pio da Pietrelcina, ultra specializzati a far uscire soldi a pioggia, diversi dei quali appena sessantenni?

La verite nous rendra notre liberté, comme indiqué dans notre devise tirée de l'Évangile du Bienheureux Apôtre Jean [cf. Gv 8,32], mais en même temps on sait combien la vérité n'a jamais payé personne, en particulier lorsque nous disons ces vérités que personne ne veut être dit, ni quand il se réfère à la réalité, échapper aux émotions et à la sentimentalité fatale. La vérité ne paie pas quand on y insiste, je ne peux que croire que la foi avance sur la raison et cela nécessite un raisonnement et un sens critique et analytique profond, perché in questa era dell’analfabetismo digitale agire a questo modo è un’autentica politica al suicidio, de bien considérer qu'aujourd'hui, les gens qui se disent catholiques, veulent des émotions irrationnelles, éléments sensationnels, tant de controverses stériles et de potins tellement futiles. Et qui propose ces produits, sera toujours payé de quelque façon que ce soit. Mentre chi, avant tout cela, sbotta dicendo “eccheccazzo!”, è solo un volgare, Ne se prononce pas: la honte d'un prêtre.

de l'île de Patmos, 17 juin 2023

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De l'amitié de Jésus avec Abraham à Jésus qui nous accueille en nous appelant amis

DE L'AMITIÉ DE DIEU AVEC ABRAHAM À JÉSUS QUI NOUS ACCUEILLE EN NOUS APPELANT AMIS

Cette célèbre histoire biblique nous dit qu'être amis n'est certainement pas une diminution ou une soustraction à la relation de foi, parce que ça demande de la condescendance, complicité et attente quand, par exemple, un ami est en difficulté. pas un hasard, longtemps après l'histoire d'Abraham dans la Genèse, l'une des plus belles expressions que nous trouvons dans l'Écriture concernant la relation entre le messager de Dieu, Jésus, et qui le suivait était: "Je vous ai appelé amis".

— Pages bibliques —

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Il semble que le terme ami ne peut exister sans sa qualification spécifique. Nous avons différents types déclinés, dans les divers arts, qui offrent de temps en temps l'image d'un ami fragile, redécouvert ou ingénieux. On pourrait en parler sans fin. Un ami peut être vrai ou faux, être toujours là ou disparaître, vous pouvez lui faire confiance inconditionnellement ou dans le pire des cas être trahi par eux.

La Bible qui est littérature formé sur une très longue période, ainsi que parler du protagoniste principal, qui est Dieu, présente un ensemble diversifié de situations humaines. Ce n'est pas par hasard que le poète Byron il l'appelait "le grand code de l'art", expression reprise plus tard par le critique N. Frire qui en a fait un livre[1]. Dans ce tour d'horizon de l'humanité disparate, l'intérêt pour les amis ne pouvait pas manquer. C'est ainsi que le code biblique a pu susciter des symboles restés dans l'imaginaire de chacun (Frye les a appelés imagerie), même des non-étudiants du livre biblique.

Le personnage de Judas est célèbre cil incarne l'amitié trahie: «Amico, c'est pourquoi tu es là" (Mont 26,50), ce sont les paroles que Jésus adresse au traître après avoir reçu son baiser. En restant avec les Evangiles, on ne peut oublier l'amitié de Jésus pour la famille de Béthanie: mars, Maria et Lazzaro. Quand il mourra, Jésus dira: « Lazare, notre ami, il s'est endormi; mais je vais le réveiller" (Gv 11,11). Ainsi que la réputation d'ami des publicains et des pécheurs qui a conduit Jésus à être détesté par les autorités.

Il existe de nombreuses expressions bibliques se référant à l'amitié, surtout dans les livres de sagesse. Voici deux mentions parmi tant d'autres:

« Un ami fidèle est un médicament qui donne la vie:
ceux qui craignent le Seigneur le trouveront." (Monsieur 6, 16).

"Un ami fidèle est un havre de paix:
qui le trouve, trouver un trésor" (Monsieur 6,14).

Un dicton devenu célèbre celui qui dit "celui qui trouve un ami trouve un trésor". Mais le premier personnage biblique à être qualifié d'ami, nul autre que Dieu, c'était Abraham. Le prophète Isaïe l'a appelé ainsi: « Je vous, Israël, mon serviteur, toi Jacob, j'ai choisi, descendant d'Abraham, mon ami" (Est 41,8). Le livre de Daniel fait écho à cela: « Ne nous retire pas ta miséricorde, pour l'amour d'Abraham, ton ami, d'Isaac, votre serviteur, d'Israël, ta sainte" (3,35) et le deuxième livre des Chroniques: "Tu n'es pas parti en voiture, notre Dieu, les habitants de ce pays devant ton peuple Israël et tu ne l'as pas donné pour toujours aux descendants de ton ami Abraham?» (20,7). Jusqu'au deuxième testament où l'on trouve dans la lettre de Jacques: «Et s'accomplit l'Ecriture qui dit: UNEbramo a cru Dieu et cela lui a été crédité comme justice, et il a été appelé un ami de Dieu" (2,23).

Et si l'auteur de la lettre de Jacques il a insisté sur les actions d'Abraham comme qualifiant sa foi, de l'autre Paul de Tarse renversa la médaille, dans Romains, mettre la foi d'Abraham avant ses œuvres et par cela et par cela seulement il a été justifié.

Ici, nous ne voulons pas aborder le sujet ardu et complexe de la justification et de la grâce relevant de la théologie. Mais nous voulons simplement décliner la façon dont l'histoire biblique nous parle de la relation entre Dieu et Abraham. Quel genre d'amitié c'était? Abraham méritait cette relation particulière? Il t'a toujours correspondu? Il semble un sujet intéressant étant donné qu'il est devenu le vêtement du don de la vie divine à l'homme de foi et de la grâce qui sauve. Sans négliger le fait qu'Abraham est considéré comme le père des trois grandes religions monothéistes, même si certains ont du mal à définir le christianisme comme un monothéisme.

Parce que la Bible préfère raconter que d'énoncer des théories, nous essaierons de retracer les récits des événements d'Abraham pour comprendre cette relation d'amitié et comprendre au final qu'Abraham n'était pas si éloigné de nous, de nos attentes et émotions, de nos points de vue qui paraissent inébranlables et qui sont mis à l'épreuve par des demandes et des promesses divines qui ne se révèlent pas immédiatement.

Il y a un épisode dans l'histoire d'Abraham raconté dans le livre de la Genèse (18, 25-32) qui semble mettre en valeur plus que d'autres, plus que le même appel, la relation spéciale d'amitié entre lui et Dieu, et c'est l'histoire de la négociation sur la destruction de la ville de Sodome. A Dieu qui avait déjà décidé du sort de la ville, Abraham signale la possible présence de justes dans celle-ci. Et de dix à dix à descendre il parvient à arracher un morceau de la bienveillance de Dieu. Cet épisode met en lumière une caractéristique du patriarche qui revient plusieurs fois dans les récits, ou sa capacité incontestable à négocier. C'est un puits, de division territoriale, de terre pour la tombe de sa femme Sara, de comment trouver une femme pour Isaac son fils ou de Dieu lui-même, comme dans le cas ci-dessus, Abraham est imbattable.

Un peu moins, beaucoup moins, quand il s'agit d'avoir foi dans les paroles divines et cela semble incroyable pour tout ce qu'on pense normalement de lui. Mais Dieu ne semble pas s'en soucier. Comme le font les vrais amis.

Même l'exégèse rabbinique il considérait favorablement la capacité abrahamique de traiter, quand il s'agit de sauver les gens. Les maîtres de la Torah, en fait, ils n'ont pas accordé une bienveillance égale à un autre patriarche célèbre, Noé, qui a reçu l'ordre de construire une arche à cause du déluge imminent. Celles-ci, contrairement à Abraham, il n'a rien fait pour contrecarrer le dessein destructeur.[2] Noé était un homme obéissant qui ne posait aucune question, "marcher avec Dieu" (Gén 6,9) mais il n'a établi aucune relation avec lui, peut-être à cause de la fin de tout ce qui était à venir. Avec Abraham qui "a marché devant Dieu" (Gén 17, 1) c'était nécessaire, plutôt une relation active, patiente et sympathique.

Et la patience avec Abraham doit avoir beaucoup. Un lecteur moderne du texte biblique serait surpris de trouver des traits embarrassants dans la vie du patriarche. Ceux-ci agissent comme un contrepoids aux compétences de médiation évidentes déjà mentionnées, qu'il est un expert en armes et en guérilla (Gén 14, 14-16), des hommes et des alliances (Gén 17, 17-24) et entrepreneur capable du monde antique (Gén 24, 34-35).

Pourtant, les premiers mots d'Abraham dans la bible, immédiatement après l'appel de Dieu, ils disent un mensonge, laisser passer Sarah, aux yeux du pharaon égyptien, comme une soeur au lieu d'une femme[3]. Un épisode qui se répétera plus tard avec un autre roi (casquette. 20). Malgré la promesse divine répétée qu'il aura sûrement une progéniture, sera d'accord, plus loin, à propos de l'intention de Sarah d'avoir un enfant avec l'esclave Hagar; mais quand les deux femmes entreront en conflit, il la chassera dans le désert, à contrecœur, avec seulement une miche de pain et une outre d'eau. Quand avec son fils Isaac montera sur le mont Moriah, lieu de son sacrifice, il chargera le bois sur les épaules de son fils. Quel père aurait fait ça sachant quel destin il allait rencontrer?

Mais Abraham, justement, on se souvient surtout de lui pour sa foi: « Il crut que le Seigneur, qui le lui a crédité comme justice" (Gén 15, 6). Mais cette foi devait évidemment grandir et mûrir, en passant par des preuves importantes, outre le fait que c'est une parole et une promesse divine qui l'ont suscité, rappelé maintes et maintes fois.

Dans le Livre de la Genèse (cf.. 12) Dieu a d'abord parlé à Abraham. L'expression utilisée en hébreu, les psychanalystes ont beaucoup aimé: Aller (joue joue) « Va pour toi » ou « Va vers toi »[4]. Un nouveau mot, personnel, adressée à Abraham fils de Terak, l'a invité à quitter son père et à aller dans un pays pour devenir une nation bénie. Déclencher, mais comme souvent, l'enthousiasme s'est perdu en cours de route. Le voyage était fatigant, dans stages, les gens hostiles e, surtout, quelle progéniture aurait-il pu avoir si un fils n'était pas venu? Voilà comment, tu veux pour les difficultés, vous voulez pour l'âge avancé, il satisfait. Après tout, le fils de l'esclave, Ismaël, c'était déjà quelque chose. Donc, à un moment donné, Abraham a laissé échapper devant Dieu: « Si au moins Ismaël pouvait vivre devant toi!» (Gén 17, 18). Jusqu'à la énième promesse d'un enfant à eux, Abraham et Sarah éclatent de rire. Abraham a même plié de rire (Gén 17, 17).

Mais voici la torsion. Sarah a en effet enfanté un fils à Abraham: Isaac, le promis. Mais quel ami te fait un tel cadeau: Isaac, de l'hébreu Isaac littéralement "le fils qui rit, qui fait rire, dont on peut se moquer et ridiculiser[5]? Qui pour cette raison est devenu la cause de l'enlèvement de l'autre fils, Ismaël, qui n'avait aucun défaut?

Abraham était sans voix à la naissance de son fils, puisque le texte ne contient que les paroles de Sarah, qui parlait de rire et de rire. Qui est ce fils que son ami Dieu a envoyé ?? Nous devons accepter ce cadeau? Parce qu'Isaac, parmi tous les patriarches bibliques et sui generis. Il n'a jamais eu le rôle du protagoniste et est immédiatement apparu dépourvu de sa propre personnalité. Il ne pouvait même pas trouver sa femme tout seul et celle-ci, Rébecca, quand elle l'a finalement vu de près, est tombé du chameau. Sans surprise, plusieurs commentateurs, juifs et chrétiens, ils ont souligné qu'Isaac n'était peut-être pas un fils parfait, désactivé, fils autiste d'un père vieillissant[6]. Imaginons les sentiments d'Abraham si cela devait être l'accomplissement de la promesse. Comment accepter tout ça?

C'est à ce point que le récit biblique nous présente l'un des épisodes les plus fascinants et dramatiques de toute sa littérature. L'histoire du sacrifice ou plutôt de la Akda (aqedah, sur la connexion) d'Isaac au chapitre 22. Un épisode qui a inspiré artistes et commentateurs de l'Antiquité à nos jours. Il n'est pas possible d'en rendre compte ici, mais nous pouvons proposer une interprétation qui est bien liée à ce qui a été dit jusqu'à présent sur la relation entre Dieu et Abraham.

C'était d'abord un nouveau départ. Revenons au verset 2 le même "joue joue” (va pour toi, vers vous) du chapitre 12. Encore un aller vers soi. Mais cette fois la promesse s'est réalisée, de manière inattendue. Où Abraham devrait-il aller? L'ascension du mont Moria, avec seulement un dialogue sur un bélier à trouver, c'est déchirant. Malgré le résultat à la fin heureux, l'épisode gardera sa tragédie: dans le silence qui tombe lors du retour à la maison des deux, dans le manque d'exaltation ou de joie, dans la séparation physique subséquente entre le père et le fils et dans la mort de Sara qu'un Midrach (midrash)[7] cela découle du fait qu'elle a appris ce qui allait se passer sur la montagne.

Alors que s'est-il passé? Qu'Abraham a été appelé à accepter la promesse de Dieu, en la personne d'Isaac, fils imparfait. À cause de cela, sa foi a été testée et elle a été fortifiée. L'ami avait enfin compris ce qu'on lui demandait depuis le début, bien qu'inattendu et loin de ses prérogatives et de ses caractéristiques psychologiques. Mais Abraham est allé vers lui, s'ouvrir à un nouveau soi et au toi du fils enfin dissout et laissé libre de partir.

Quelqu'un, bien des siècles plus tard, il dira: "Dieu choisit ce qui est faible dans le monde" (1Cor 1,27). C'est probablement ce que la foi d'Abraham a dû comprendre dramatiquement: accueillir la promesse dans la personne fragile d'Isaac. Ce n'est que lorsqu'il comprendra qu'il choisira pour Isaac une femme avec qui se consoler de la mort de sa mère, il lui donnera tout son bien, il le protégera d'éventuels concurrents et mourra « rassasié de jours » enterré par ses fils Isaac et Ismaël enfin réunis (Gén 25,9).

L'histoire d'Abraham et de Dieu peut être lu de plusieurs façons. La Bible au-delà des implications qui se réfèrent à la foi et qui passent par saint Paul et Jacques mentionnés ci-dessus sont arrivées jusqu'à aujourd'hui, la Loi comme histoire d'amitié. Avec toutes ses tonalités et variations, car Abraham reste un homme avec sa personnalité faite de limites et de grandeur. Cette célèbre histoire biblique nous dit qu'être amis n'est certainement pas une diminution ou une soustraction à la relation de foi, parce que ça demande de la condescendance, complicité et attente quand, par exemple, un ami est en difficulté. pas un hasard, longtemps après l'histoire d'Abraham dans la Genèse, l'une des plus belles expressions que nous trouvons dans l'Écriture concernant la relation entre le messager de Dieu, Jésus, et qui le suivait était: "Je vous ai appelé amis" (Gv 15, 15).

de l'Ermitage, 17 juin 2023

 

Remarque

[1] N. Frire, Excellent code, Bible et littérature, 1981 (simp. il.: Einaudi, 1986)

[2] Le parallèle entre le déluge et la destruction de Sodome a été saisi par de nombreux. C'est la destruction totale. Une seule famille est sauvée dans les deux cas. La présence de relations incestueuses dans les deux histoires, d'où sont issues des tribus non juives (Cananéens de Cam, fils de Noé et Moabites et Ammonites des filles de Lot).

[3] Même si c'est vrai, car ils étaient fils du même père, mais de mères différentes.

[4] De même Noé est commandé de faire une arche de cyprès "pour vous" (Gén 6, 14)

[5] la racine du nom (zade/chet/qof) avec ces sens, comparer 179 fois dans la Bible mentionnés 112 fois fait référence à Isaac dans la Genèse

[6] Marmorini G., Isaac, le fils imparfait, claudien 2018; Baharier H., Genèse expliquée par ma fille, Milan 2015

[7] Sd.R. Midrach, de l'hébreu Midrach, terme désignant une méthode d'exégèse biblique de la tradition juive

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