Gabriele Giordano M. Scardocci
De l'ordre des prédicateurs
Presbytère et théologien

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Père Gabriel

Le sensus fidelium et ces hallebardiers catholiques gardiens de la vraie foi qui sont en fait des luthériens et des modernistes sans savoir qu'ils sont

- Nouvelles de l'Église -

LA SENS DES FIDÈLES ET CES ALABARDIERS CATHOLIQUES GARDIENS DE LA VRAIE FOI QUI SONT EN FAIT LUTHÉRANS ET MODERNISTES SANS SAVOIR MÊME QU'ILS SONT

Les théories bizarres des hallebardiers catholiques aboutissent à de terribles conclusions pratiques et pastorales, mais surtout ils finissent par être, dans les faits concrets et dans leur approche de la foi, des parfaits luthériens, sans s'en rendre compte, ignorant que bon nombre de leurs raisons critiques sont les mêmes que celles de Martin Luther. Certains sujets tombent dans le luthéranisme d'une certaine manière, dans le modernisme d'autre part, sauf pour ressentir et croire les seuls, seuls et authentiques gardiens de la vraie foi et de l'authentique Tradition catholique.

Auteur:
Gabriele Giordano M. Scardocci, o.p.

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lion clavier passionné de théologie et d'histoire de l'Église

Dernièrement, j'ai lu plusieurs proclamations théologiques autour du filet. un po’ c'est de ma faute, parce que je suis un frère cyber-prédicateur, alors cyber teologo qui surfe sur le net et tombe souvent sur des théories théologiques assez étranges. J'ai tendance à laisser tomber, car ce sont de drôles de théories et je les lis dans le but de rire un peu’ après une journée de prédication ou de recherche universitaire.

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Récemment quelques théories bizarres des « légions d'incompris seuls porteurs de la vraie foi catholique, apostolique, romana » ont soulevé des doutes même chez les fidèles laïcs les plus dévoués et les plus équilibrés. Je remercie donc ces hallebardiers qui sont les seuls détenteurs de la foi catholique, parce qu'ils m'ont fourni un aider faire une brève revue de l'ecclésiologie et apporter de vraies réflexions sur un thème qui a peut-être un peu échappé’ incontrôlable; précisément pour cette raison, il peut être proposé à ceux qui veulent peut-être l'approfondir pour la première fois. Le thème en question est le sens des fidèles.

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Avec ce sens latin, traduisible en "le sens des fidèles", cela signifie le sentiment de tous les fidèles, c'est-à-dire leur foi subjective et donc leur réaction sur les arguments de la foi proposés par les évêques ou par le pape ou par un concile qui s'expriment dans le magistère. Maintenant, selon les hallebardiers de la foi authentique, Je serais un menteur et un ignorant sur cette question. Mais ça empire: Je mentirais sans savoir que je mens. Il fallait donc que ces super maîtres, une bonne journée, les manches devaient être retroussées, monter sur la chaise de leur blog personnel, prendre leur craie virtuelle et écrire sur le tableau smart-saccenza pour m'expliquer que le sens des fidèles a un rôle presque authentique dans l'interprétation du Magistère et son développement. Cette considération est le fondement pour qu'un des hallebardiers puisse prétendre que, dans toute cette sincérité, le sien sens des fidèles il a presque joué un rôle décisif fondamental également dans l'évaluation des actes du magistère ordinaire du pape François, de sorte que les rejeter tous ensemble serait - écoutez, écouter! - un acte prudentiel, parce que tous ceux qui obéissent au pape ne feraient que s'aligner sur des positions anti-catholiques.

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Ces phrases ainsi écrites ils peuvent signifier tout et le contraire de tout. Aussi la référence au magistère du Concile Vatican II, cité à plusieurs reprises tant dans cette affaire que dans divers échanges télématiques, il est si labile qu'il semble inexistant. Bref, l'ambiguïté fondamentale des théologiens cybernétiques hallebardiers de la vraie foi consiste justement à éviter de définir précisément ce que sens des fidèles. Par la suite, ce non-concept est rempli d'interprétations subjectives e, du moins pour ce que j'ai lu sur le net, chargé d'un certain sentiment de défiance et de méfiance à l'égard des autorités ecclésiastiques lorsqu'elles exercent le magistère authentique ou ordinaire. Les hallebardiers de l'espace chat s'aventurent donc dans des interprétations théologiques et liturgiques entachées d'erreurs et de préjugés fondamentaux., donne de vrais anti-dogmes. La théorie de base, En bref, il semble que ce soit celui pour lequel un groupe de fidèles suffit, également remarquable, que forts d'être pleinement fidèles à l'Église et d'en exercer une correcte sens des fidèles, ce n'est que pour cette raison qu'ils devraient être en mesure d'offrir correctement l'analyse correcte des documents du Magistère, voire d'établir sous une forme définitive et non plus contestable, quel document du Pontife Romain est du Magistère ordinaire, extraordinaire et authentique et qui n'est pas.

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Les théologiens débattent encore de ces questions aujourd'hui, essayer de comprendre la valeur d'un certain document papal et conciliaire, maman, net de quelques exaspérations, ils ne proclameraient guère leurs opinions personnelles comme absolument vraies et authentiques, et à partir de ceux-ci pour se proclamer je catholiques, apostolique, Romains que leurs adversaires qui seraient incompétents, des hérétiques qui ne comprennent rien. En bref, sans même que les hallebardiers s'en aperçoivent: nous sommes dans le système démocratique libéral de la république parlementaire, avec des élections majoritaires et des référendums proactifs et abrogatoires. Seule la formule solennelle manque: « Dans l'Église, la souveraineté appartient au Peuple qui la délègue au Pasteur Suprême et aux évêques ».

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J'ajoute aussi clairement, dans le monde d'aujourd'hui où la liberté passe avant tout autre droit, chacun pense et dit ce qu'il veut, non-sens et mensonges inclus. Le droit de dire et de penser des bêtises sur la foi catholique fait partie de ces droits inaliénables approuvés et même encouragés par la culture laïque et athée. Les hallebardiers aussi, sur cette ligne liquide et séculaire, ils disent et pensent ce qu'ils veulent. je me permets de lui demander: pour le cas, sur vos sites, vous organisez la foire et le concours supercazzole et vous concourez pour la première place? C'est juste pour clarifier, car je le laisserais volontiers là sans aucun doute.

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La phase d'introduction de l'ironie est terminée (que j'ai tiré de la lecture du splendide Hérésies indésirables de Sant'Ireneo, néo-docteur de l'Église), je passe un peu’ clarifier aux fidèles fidèles catholiques ce que l'on entend par sens des fidèles qu'eux aussi ont et offrent à l'Église comme un service et un chemin dans la vérité.

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Già San John Henry Newman il avait consacré à ce sujet un essai théologique intitulé «De la consultation des fidèles en matière de doctrine». Le saint et théologien anglais, étudiant attentif des pères et de l'histoire de l'ancienne Église, montre quelques exemples héroïques de groupes fidèles qui, dans leur sens de la foi, ont transmis et prêché la bonne foi; ceci surtout dans les tout premiers siècles, ces fidèles, résister à l'arianisme, jusqu'au martyre, ils se sont rebellés contre les évêques et les prêtres opposés à la doctrine de Nicée. Et voilà déjà que les susdits hallebardiers seront là pour se frotter les mains, souriant devant l'écran et disant "Ah! Tu vois j'avais raison?”.

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De toute évidence, le sens de l'étude de Newman - converti au catholicisme en 1843 - était celle d'un théologien catholique qui voulait rendre digne la conscience et la profession cohérente de tout le corps des fidèles, et donc aussi des laïcs. Pourquoi en fait écrire un essai de polémique envers l'Église romaine, voir Newman oui 16 années, il fut un apologiste attentif et un érudit des sources de la foi, dans un environnement anglican toujours prêt à le critiquer et espérant le voir redevenir anglican pour prouver l'absurdité du catholicisme romain?[1] Et surtout, pourquoi ne jamais avancer des arguments contraires à l'autorité sacerdotale et à son enseignement au sein du siège romain, même si Newman lui-même après sa conversion avait été validement consacré prêtre catholique 12 des années avant cet essai? La réponse doit évidemment être recherchée dans les mots de l'auteur lui-même, quand il dit: "Il ne fait aucun doute qu'en l'occurrence, on ne leur a pas demandé conseil, opinions et jugements, mais nous voulions seulement vérifier une situation factuelle, c'est-à-dire que leurs croyances ont été utilisées comme un témoignage de cette tradition apostolique sur laquelle seule toute définition doctrinale peut être fondée "[2]. Ce que Newman souligne alors, c'est que:

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«En disant cela, donc, Je ne nie certainement pas que la plupart des évêques étaient orthodoxes dans leurs croyances internes; ni qu'il y avait un certain nombre de membres du clergé qui se tenaient aux côtés des laïcs et leur servaient de centres et de guides; ni que les laïcs ont réellement reçu leur foi, en premier lieu, par les évêques et le clergé; ni que certaines parties des laïcs étaient ignorantes et d'autres parties finalement corrompues par les maîtres aryens, qui prit possession des sièges et ordonna un clergé hérétique; mais je veux encore dire qu'en ce temps d'immense confusion le dogme divin de la divinité de notre Seigneur a été proclamé, appliqué, maintenu et (humainement parlant) conservé, beaucoup plus de la Église des savants que de église docent; que le corps de l'épiscopat a été infidèle à son office, tandis que le corps des laïcs était fidèle à son baptême; que le Pape, parfois, le patriarche, les bureaux métropolitains et autres grands bureaux, parfois les conseils généraux, ils ont dit ce qu'ils n'auraient pas dû dire, ou ils ont fait ce qui a obscurci et compromis la vérité révélée; pendant, d'autre part, c'est le peuple chrétien qui, sous la Providence, c'était la force ecclésiastique d'Athanase, Ilario, Eusebio di Vercelli et d'autres grands confesseurs solitaires, que sans eux ils auraient échoué"[3].

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J'imagine encore des hallebardières se frotter à nouveau les mains, grince plus fort qu'avant "Ah! J'ai toujours raison donc maintenant je vais faire l'acte de foi pour remplir le social et tous mes discours d'insultes et de grossièretés contre ces prétextes post-concile!" Quoi dire: une personne dont on peut dire qu'elle connaît suffisamment les fondements de l'histoire de l'Église sait très bien qu'au cours des siècles, il y a aussi eu des papes, évêques et cardinaux qui ne se sont pas toujours comportés en odeur de sainteté, plutôt, nombreux sont ceux qui ont eu une conduite morale répréhensible. Parfois même au niveau de l'exercice de leur rôle de pasteurs ils n'ont pas été parfaits, ou pour être honnête: ce furent de vrais désastres en ce qui concerne la prise de décisions concrètes e, dans certains cas, aussi dans les manières de communiquer certains dogmes importants de notre foi, ce dont le Souverain Pontife Honorius Ier et la question Monothélite de 634 c'était un exemple classique.

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Tous ces exemples elles ne peuvent en aucun cas être invoquées comme la preuve d'une certaine supériorité des sens des fidèles vis-à-vis du Magistère ordinaire. En fait, ceux que Newman cite et que je reprends, ce sont des choix pastoraux et des modes de vie absolument déplorables; mais le théologien anglais reconnaît que, au-delà de ces actes répréhensibles, les fidèles sont formés dans la foi par l'écrasante majorité des prêtres, les évêques et les papes qui sont entièrement orthodoxes à la doctrine correcte de la double nature. Parce que dans leur consécration les évêques ont reçu le caractère de la plénitude du sacerdoce apostolique, d'où la grâce d'état qui lui permet de s'exprimer, sous certaines conditions, lieux et moments, comme des maîtres authentiques et certains de la foi. L'imposition des mains que confère l'ordre sacré ne confère pas une aura de sainteté et de préservation de futurs péchés très graves, ce n'était pas non plus une sorte de bouclier spatial sacramentel qui parait toute sorte d'imperfection morale et spirituelle. Ces maîtres de la foi ont donc besoin en même temps de consulter les fidèles, parce que le clergé et les fidèles contribuent ensemble au développement et à la connaissance du dogme et de la doctrine catholiques. Newman lui-même - malgré l'exploitation que l'indomptable hallebardier peut encore en faire - écrit explicitement:

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« Je pense certainement que le Enseignement de l'Église il est plus heureux quand il a autour de lui des partisans aussi enthousiastes que ceux représentés ici, que lorsqu'il prive les fidèles de l'étude de ses doctrines divines et de la sympathie de ses contemplations divines, et exige d'eux un fides sous-entendu dans sa parole, qui dans les classes éduquées finiront dans l'indifférence, et dans les plus pauvres en superstition ".

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Voici donc la coopération et la collaboration en consultant les fidèles, c'est le point central de tout l'essai de Newman. Il n'y a pas d'église docent sans église doctrine: le développement d'une foi juste s'effectue donc toujours comme un chemin d'unité ecclésiale, sans créer de schismes, faux dilemmes et qui sait quelles autres diableries, pour débiter des bêtises sur la primauté du bon sens face au magistère « hérétique » du Souverain Pontife François, dont certains sujets déconnectés du cerveau en viennent à soutenir que sa propre élection au trône sacré est invalide. Oui, car les hallebardiers écrivent continuellement contre le magistère, établir avec des arguments factuels et concrets que sens des fidèles il est supérieur même aux détails qu'il offre. Autrement dit, dans leur étrange théorie, il me semble que je peux clairement déduire que le sens des fidèles c'est une sorte de force épistémologique qui, lié à la grâce baptismale, il peut également venir affirmer de manière authentique et indiscutable quel document peut être qualifié de magistère authentique et doit donc être obéi, et en même temps quel document est plutôt la pure opinion du pape ou des évêques et qui peut être ignoré sinon attaqué social.

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De cette façon,, peut-être ne pas s'en rendre compte, ils tombent dans l'erreur protestante du libre examen: seulement alors que les protestants appliquent cette théorie à l'Ecriture Sainte, ces libres défenseurs du catholicisme et de la foi unique avec une hallebarde spatiale, ils l'appliquent à la Tradition et aux textes du Magistère. Si ce sont tous des canulars de quelle manière, donc, les fidèles marchent avec l'Église enseignante (qui enseigne les vérités de la foi) sans tomber dans les extrémismes vus jusqu'ici? Voyons en synthèse précisément comment le Concile Vatican II définit le sens des fidèles. Il en parle notamment dans La lumière dans la partie consacrée à Le sens de la foi et les charismes du peuple de Dieu:

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« Le saint peuple de Dieu participe aussi à la fonction prophétique du Christ en répandant partout son témoignage vivant, surtout par une vie de foi et de charité, et en offrant à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres acclamant son nom (cf.. Mib 13,15). La totalité des fidèles, ayant l'onction qui vient du Saint, (cf.. 1 Gv 2,20 e 27), ne peut se tromper en croyant, et il manifeste cette propriété qui lui est propre par le sens surnaturel de la foi de tout le peuple, quand "des évêques aux derniers fidèles laïcs" montre son consentement universel en matière de foi et de morale. Et en effet, pour ce sens de la foi, qui est suscité et soutenu par l'Esprit de vérité, et sous la direction du magistère sacré, ce qui permet, s'il est fidèlement obéi, ne plus recevoir une parole humaine, mais vraiment la parole de Dieu (cf.. 1 Ts 2,13), Le peuple de Dieu adhère indéfectiblement à la foi transmise aux saints une fois pour toutes (cf.. GDC 3), avec un bon jugement la pénètre plus profondément et l'applique plus pleinement à la vie " (LG. N. 12).

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A partir de ce texte, essayons de clarifier les erreurs grossières mentionnées ci-dessus. La première erreur commise dans ladite "théorie ecclésiologique" a été de distinguer les évêques, les cardinaux, père, bref, tout le clergé depuis les simples fidèles laïcs. Une erreur qui n'a même pas été commise par Newman comme nous l'avons vu. Bref, les fidèles laïcs n'ont pas un sens de la foi différent de celui du clergé, ce qui serait plus authentique ou plus vrai, même si le clergé, dans sa totalité, s'est continuellement conformé à des actions contraires à la morale catholique. Et donc voici comment j'ai anticipé, la beauté de la doctrine catholique qui, en termes de recevoir la Vérité de l'Esprit Saint, place tout le corps ecclésial sur le même plan.

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La deuxième erreur il consiste à opposer le Magistère et le Sens des Fidèles: ceci est en dehors de la logique et de la théologie catholiques précisément à cause de la seule origine des données révélées: le Dieu trinitaire dans ses missions ad extra. Dieu n'offre pas la vérité en morceaux, l'émietter selon les gens, des moments et des besoins, d'où il s'ensuivrait que Dieu offre, au Saint-Père François, toute la vérité catholique sur la double nature du Christ, tandis qu'à M. Rossi de la paroisse de Tor Lupara il enseigne que Jésus n'est que Dieu ou qu'il n'est qu'un homme, afin que M. Rossi puisse opposer son sens personnel de la foi au Magistère du Pape. Le concile enseigne précisément que le sens des fidèles vient de l'écoute du magistère sacré, qui offre des conseils sur l'Écriture Sainte et la Tradition. D'où la doctrine catholique en ce qui concerne l'enseignement authentique de la foi et l'interprétation des textes bibliques, précisément pour la tâche confiée par Jésus lui-même aux apôtres et pour la puissance des clés offertes à Pierre et à ses successeurs, il place les évêques comme premiers maîtres de la foi, et pas au même niveau que les fidèles laïcs. Qui évidemment pourra justement se former, livres d'étude sur l'exégèse et la théologie, mais ils ne pourront jamais assumer des interprètes définitifs et authentiques de ces textes: ce n'est pas la tâche qui leur est assignée par Dieu.

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Enfin, voici une considération pratique et quotidiennement pour proposer. La pénétration de toute l'Église aux mystères divins, comme l'écrit le conseil, clergé et fidèles laïcs guidés par le Magistère, elle n'a aucune valeur militaire ou, au contraire, seulement organisationnelle: en effet suivre le magistère est ce qu'il faut pour transformer la Parole de Dieu en parole vécue. Passer de la foi professée à la foi vécue et donc à la Charité agissante.

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Suivez le Magistère il ne consiste donc pas à imiter les paroles des autres, comme des marionnettes ou des marionnettes siciliennes, mais écoutez avec une révérence dévote et un esprit filial critique la parole de Jésus qui s'incarne aujourd'hui pour donner le visage du Christ à ceux qui souffrent et à ceux qui sont loin. Pour ce qu'une fois de plus un sens des fidèles qui était l'interprète définitif de tout, cela créerait une fragmentation et une fragmentation des mêmes données de foi, générant autant de confusion et de vision chaotique de la charité. En fait, encore une fois M. Rossi pourrait croire que puisque Jésus n'a que la nature divine et qu'il n'est pas vraiment ressuscité parce que Dieu ne peut pas mourir, alors il ferait bien d'agir en conséquence et alors de ne plus croire à la résurrection des corps. En conséquence, aussi d'arrêter de prendre soin de son corps et de se faire mal, car s'il croit que le corps ne se relève pas, M. Rossi peut aussi se mutiler.

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Cette vision chaotique qui en même temps n'aiderait pas à actualiser et à concrétiser même les œuvres spirituelles de miséricorde, y compris celui de conseiller les sceptiques. En fait, si le Magistère n'est plus une source autorisée de Vérité, M. Bianchi dans son équipe sens des fidèles il pourrait aussi considérer comme un devoir d'inviter son meilleur ami à opérer un schisme et un éloignement de l'Église et à s'éloigner de Jésus, face à un doute, par exemple, sur la nature trinitaire ou encore sur une action morale unique et quotidienne.

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Les théories bizarres des hallebardiers catholiques - pour lesquels je prie beaucoup afin qu'ils se convertissent et reviennent bientôt à une pleine conformité personnelle avec la doctrine - ils arrivent à de terribles conclusions pratiques et pastorales, mais surtout ils finissent par être, dans les faits concrets et dans leur approche de la foi, des parfaits luthériens, sans s'en rendre compte, ignorant que bon nombre de leurs raisons critiques sont les mêmes que celles de Martin Luther. C'est pourquoi j'ai voulu lui dédier un article, essayer d'éviter une forme de "dictature du relativisme" déguisée en une expression plus authentique de la foi catholique, empêcher certains sujets de tomber dans le luthéranisme d'un côté, dans le modernisme d'autre part, sauf pour ressentir et croire les seuls, seuls et authentiques gardiens de la vraie foi et de l'authentique Tradition catholique.

Rome, 17 février 2022

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[1] Je l'écris dans une note comme si c'était dit à voix basse. Maintenant un doute surgit après ces considérations: en effet les prétoriens de la foi connaissent la figure et le contexte historique de Newman? Ou ils le confondent avec l'acteur et interprète le plus connu de Le Spacone? Pour moi honnêtement le doute demeure.

[2] John Henry Newmann, Sur la consultation des fidèles en matière de doctrine., [Randonneur, juillet 1859.], Édition EEook, section 1.

[3] Paragraphe 3.

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