Père Tomas Tyn et Lefebvrismo

Père John

LE PÈRE TOMAS TYN ET LE LEEPHUBRISME

 

Les quelques théologiens compétents, conduits, sage, équilibré, courageux et fidèles au Magistère ils sont facilement marginalisés, diffamé, ignorée voire persécutée par un pouvoir moderniste ou rahnérien qui s'est désormais imposé dans les milieux académiques et l'autorité ecclésiastique, de sorte qu'une inquisition moderniste opère maintenant autant et même plus vigilante et dure que celle romaine à l'époque de Saint Pie X et de Monseigneur Umberto Benigni contre les modernistes de l'époque …

 

Auteur John Cavalcoli OP

Auteur
Giovanni Cavalcoli OP

 

loup et agneau

Loup et Agneau … [des fables de Phèdre]

On se dit souvent qu'il faut de bons théologiens, dans une situation comme la présente, dans lequel le plus grand dommage aux âmes et à l'Église est causé précisément par de mauvais théologiens. Mais c'est tellement fort, l'influence et le pouvoir de ces théologiens étaient séduisants et insidieux, que même le bon catholique, qui aime la vérité et ne veut rien de plus que suivre l'évangile, la saine doctrine et le magistère de l'Église, trouve difficile ou se trompe facilement de connaître les bons critères de jugement, de discernement et d'évaluation pour pouvoir distinguer les théologiens valides des imposteurs, des bonimenteurs et donner théologatres O, comme dirait le Christ, des faux prophètes et des loups déguisés en brebis [cf. ].

Catéchèse de Benoît XVI

le Souverain Pontife Benoît XVI lors d'une de ses catéchèses

et pourtant, connaître ces critères ça ne devrait pas être trop difficile. Puisque nous devons et pouvons tous nous sauver, Je donnai, des manières les plus diverses, il ne refuse à aucun homme de bonne volonté la connaissance de la vérité salvatrice. Benoît XVI a dit que, pour distinguer les bons des mauvais théologiens il faut les comparer au Catéchisme, où l'on trouve les vérités fondamentales de la foi. En fait aujourd'hui les erreurs de certains théologiens sont si grossières et grossières, qui ne se limitent plus comme par le passé à de subtils sophismes nés de dissertations scolaires, Où alors, après tout, c'étaient des choses que seuls les initiés comprenaient et ce n'étaient que des opinions d'école, qui n'a pas remis en question le dogme facilement accepté par tous, mais aujourd'hui les erreurs affectent toutes les vérités fondamentales de la foi, des attributs divins à la Sainte Trinité, aux dogmes de la création, de l'existence des anges, de la constitution de l'homme, du paradis terrestre et du péché originel, de grâce, de la virginité de Marie, de l'Incarnation, de la Rédemption, de la Résurrection du Christ, jusqu'à la liturgie, à la morale naturelle et surnaturelle, à la nature, Origine et but de l'Église, toute l'eschatologie, à la valeur des miracles et des prophéties, de la même foi, de Tradition, de l'Écriture et du Magistère de l'Église. Rien n'est épargné et tout est remis en question, remis en question ou nié ou falsifié.

Réginald Garrigou-Lagrange

une caricature représentant le père Réginald Garrigou-Lagrange, AU

Les quelques théologiens compétents, conduits, sage, équilibré, courageux et fidèles au Magistère ils sont facilement marginalisés, diffamé, ignorée voire persécutée par un pouvoir moderniste ou rahnérien qui s'est désormais imposé dans les milieux académiques et l'autorité ecclésiastique, de sorte qu'une inquisition moderniste opère maintenant autant et même plus vigilante et dure que celle romaine à l'époque de Saint Pie X et de Monseigneur Umberto Benigni contre les modernistes de l'époque, moins dangereux que ceux d'aujourd'hui, à la différence près que si un pauvre Père Lagrange ou le Père Juan Arintero ou le Cardinal Andrea Carlo Ferrari étaient injustement suspectés de modernisme par les orthodoxes conservateurs, aujourd'hui les orthodoxes, même modérément progressif, viens je maritainiani, ils sont harcelés et persécutés par les modernistes.

tomas Tyn ok

le théologien dominicain Tomas Tyn

Au dominicain Tomas Tyn le même sort a frappé. Chargé de cours dans les années 1980 à l'étude théologique dominicaine bolognaise, savant théologien, zélé, courageux, généreux, tomiste, fervent et très fidèle au Magistère de l'Église, averti avec beaucoup d'énergie et une profusion d'arguments contre les erreurs de serpent tant dans le domaine doctrinal que dans celui de la morale: surtout les modernistes, les laïcs, relativistes, communistes, existentialistes, Protestants, idéalistes et panthéistes.

père Tomas il ressentait un intérêt particulier pour les valeurs de la tradition catholique, il se sentait la mission de les rappeler à ceux qui les avaient oubliées ou négligées, dans ce climat de rejet imprudent du passé, ce, comme nous le savons bien, caractérisé ces années troubles, est restée dans notre mémoire comme la période de “contestation“, au cours de laquelle, sous prétexte du renouvellement conciliaire, beaucoup de valeurs sacrées et immuables bêtement abandonnées ou changées, qu'il aurait fallu conserver. Dans ces mêmes années, en outre, pour compliquer les choses, un mouvement de catholiques s'est constitué à l'initiative de Monseigneur Marcèl Lefèbvre, qui croyaient à tort que les nouvelles doctrines du Concile étaient infectées de modernisme, rationalisme, éclaircissement, anthropocentrisme, libéralisme et indifférentisme. Le Conseil, donc, selon lui, il avait rompu avec la Sainte Tradition, proposer des nouvelles nuisibles, qui avait déjà été condamné par le Magistère pré-conciliaire. L'Église avait donc, avec le Conseil, dévié de la vérité et a dû y retourner, rejetant ces doctrines comme fausses. Parmi les nouveautés qu'il dénonce, Lefèbvre place aussi la messe réformée promulguée par Paul VI, arguant que la seule messe valable, la “Masse de tous les temps“, comme disent les Lefebvriens, c'était le précédent de San Pio V: pour cela il fallait s'arrêter immédiatement à la nouvelle messe et revenir à l'ancienne.

Tomas Tyn 2

Tomas Tyn

Le Père Tomas reçut la nouvelle Messe du Concile avec docilité, à tel point qu'il célébrait chaque jour, est au couvent, et le dimanche à la paroisse bolognaise de San Giacomo fuori le Mura, où il a servi pendant 14 ans à partir de 1976 Al 1989. Il est décédé le 1er janvier 1990, juste 39 ans d'âge.

Il n'a pas caché son admiration pour la messe tridentine, dont il vanta la beauté dans une longue lettre, qu'il dans 1985 il écrivit au Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Cardinal Joseph Ratzinger, qui nous a plu de lui envoyer une réponse significative, dans lequel il déclare son accord [1]. C'était certainement la condition qui permettait à un certain moment, dans la même année, au Cardinal Giacomo Biffi, Archevêque de Bologne, demander au prieur du couvent bolognais de demander au père Tomas Tyn de célébrer la messe tridentine pour un groupe de fidèles chaque semaine dans un couvent privé, qui s'était auparavant adressé au Cardinal, ce que fit le Père jusqu'à ce qu'il quitte Bologne en 1989 touché par la maladie, qui a conduit à sa mort.

Tomas Tyn

Tomas Tyn

Le père Tomas était un traditionaliste, mais au sens louable du terme, comme attention préférentielle aux valeurs de la tradition, plus que ceux du nouveau ou du progrès. Déjà sa sympathie pour la messe tridentine peut nous faire conjecturer une telle chose. Cependant, cela n'avait rien à voir avec le traditionalisme lefebvrien, bien que certains, surtout du milieu moderniste ou du mépris de la tradition, mal informé, par intérêt ou de mauvaise foi ils l'ont pris pour un Lefebvrien.

En fait, en quoi consiste le lefebvrisme? Dans la conviction qu'avec le Concile Vatican II, l'Église, infecté par le modernisme, enseigné, sous le prétexte de “pastorale“, fausses doctrines sur soi et néfastes sur le rapport au monde moderne, manquer à son devoir de gardien de la Sainte Tradition. Les Lefevrians reconnaissent la validité et la légitimité du Concile, maman, bien qu'en fait il émane des doctrines, qu'ils rejettent comme faux, ils ne la considèrent que pastorale et, puisque dans la pastorale l'Église n'est pas infaillible, ils croient qu'il enseigne de fausses doctrines ou qu'ils peuvent se tromper. Les Lefebvriens ne voient pas le Conseil comme un témoin, mais un traître à la Tradition. Ils ne comprennent pas que le Concile a fait progresser la Tradition, conformément à ce que le Concile lui-même enseigne sur la Tradition, où il le dit “progresse” e “grandir” connaissance des vérités révélées, qu'il nous transmet [2], également contenu dans l'Ecriture Sainte, c'est donc une explication et un complément à ce qui est contenu dans l'Ecriture Sainte, tous les deux, comme pour former une seule chose (“se fondre“), une seule Parole de Dieu, tous deux sont des sources de la Révélation divine, qui sont infailliblement gardées et interprétées par le Magistère de l'Église.

Livre de Tyn Cavalcoli

le livre dédié par Giovanni Cavalcoli à Tomas Tyn

Aucune de ces idées lefebvriennes chez le père Tomas, ça se, comme j'ai dit, montre une attention particulière à la Tradition, il n'a aucun mal à le voir confirmé, continué et avancé dans les enseignements du Concile et du Magistère suivant de l'Église. père Tomas, contrairement aux Lefebvriens qui prétendent trouver des erreurs dans les doctrines du Concile, il n'ose jamais critiquer les doctrines du Concile, et le lodi n'est pas revenu, tout en précisant qu'elles doivent être dûment interprétées et mettant en garde contre les mauvaises interprétations ou exploitations faites par les modernistes.

père Tomas, fort de sa foi très solide et théologiquement fort, il réalise très bien avec la lucidité aiguë et le fin discernement d'un thomiste, réagir avec une extrême rapidité et énergie et une critique inexorable, d'indiscipline, d'impostures et de déviations théologiques, qui grouille en son temps, qui couvrent traîtreusement leurs tromperies avec l'autorité du Conseil et se gardent bien de se laisser berner par les calomnies des Lefevriens, qui voudrait trouver la cause de ces déviations au sein du Conseil lui-même.

frères tomas TYN

Tomas Tyn, en haut à droite, avec un groupe de confrères au couvent de Bologne

père Tomas, avec sa franchise et sa parrhésie, avec sa poignée de distribution de l'eau de la sagesse et avec sa bataille contre les faussaires et les ennemis de la foi, "Pierre d'achoppement" [Rm 9,33] et "pierre de scandale" [Je Pt 2,8], il ne pouvait manquer de créer autour de lui deux camps opposés, l'un armé contre l'autre: d'un côté, une foule d'admirateurs et de dévots, pas seulement des croyants, mais aussi des gens simples de bonne volonté, qu'il a également guidé et aidé par sa charité sacerdotale et sa haute prudence pastorale, surtout parmi les pauvres et les humbles, mais aussi dans tous les milieux sociaux - il a atteint partout avec l'intense activité apostolique - ; et l'épaississement progressif des nuages ​​d'orage de ceux, surtout dans les milieux culturels de gauche mais aussi de droite, modernistes, pharisiens, francs-maçons, communistes, Protestants, transporteurs, opportunistes, etc., de plus en plus irrités par ses paroles de feu qui leur piquaient la conscience. Mais la tempête était censée éclater après la mort.

Tomas Tyn 5

Tomas Tyn

Un thème fondamental de la spéculation tynienne est celui de la liberté [3], qui doit être fondé sur la vérité, régi par la loi morale, surtout pour la charité, la liberté comme maîtrise par la personne de ses propres actes, la liberté comme principe de justice, la liberté comme primauté de la personne sur le bien commun et donc le rejet de tout totalitarisme de gauche ou de droite, mais aussi et surtout, comme dirait Saint Augustin, "La liberté sous la grâce".

En cela, nous pourrions faire un lien entre Tyn et le père Giorgio Callegari, Dominicain d'origine vénitienne, qu'à la fin des années soixante au Brésil, avec d'autres, il a combattu et souffert pour la libération des classes populaires d'un régime tyrannique, qui se disait hypocritement catholique et voyait le communisme dans le simple fait de se battre pour la justice sociale.

Giorgio Callegari

le dominicain Giorgio Callegari

Le père Tomas, quant à lui, connaissait le visage cruel et inhumain du communisme, afin que lui aussi se soit battu et ait souffert pour la liberté, et tandis que le Père Callegari, calomnie accusé d'être un communiste, il s'est battu pour le changement des conditions sociales, la lutte du père Tomas Tyn, pris pour un fasciste et un lefebvrien, était de démasquer les racines hégéliennes des totalitarismes de gauche et de droite, dernier rejeton de cet immanentisme luthérien qui, après avoir arraché l'Evangile à l'Eglise, et l'ayant remis à l'Etat, il a jeté les bases de cette déification de l'État, qui au XXe siècle se révélera dans le nazisme et le communisme.

Deux dominicains unis dans le même idéal de vérité, de justice et de liberté, bien que si différents pour le contraste mutuel des climats sociaux et historiques dans lesquels ils vivaient. Le père Tyn doit être libéré de l'étiquette lefevrienne que lui ont imposée les modernistes, tandis que le Père Callegari de celle d'un communiste sellé par les riches. La réputation de sainteté doit toujours se frayer un chemin à travers les malentendus, les calomnies et les mensonges qui arrêteraient l'avancée irrésistible des témoins de l'Evangile.

Tomas TynMarinella Montanari

Tomas Tyn dans un dessin de Marinella Montanari

Plus tard dans les premières années de 2000, Dieu a accordé à l'Église un grand don de sa grâce afin de la faire briller encore plus au profit de toute l'Église, cette lumière que le Père Tomas avait déjà répandue durant sa vie terrestre parmi ceux qu'il avait rencontrés, membres de la famille, fidèles de l'église de Bologne et d'autres lieux, confrères, pénitents, amis et ennemis, des gens de tous horizons, croyants et non-croyants, particulièrement souffrant et assoiffé de vérité, de la Justice, de liberté et de sainteté.

tombe Tyn

la tombe de Tomas Tyn

Ainsi les dominicains tchèques, au début de 2000, ils sont devenus les promoteurs de la cause de béatification du père Tyn, non seulement pour sa réputation de sainteté qui y est venue, mais aussi, et c'était la chose décisive, pour la nouvelle ou la découverte du vœu qu'il avait fait lors de son ordination sacerdotale en 1975 et gardé secret par lui, offrir sa vie sous la protection de Notre-Dame pour la libération de sa patrie de l'oppression communiste. Maintenant, Dieu voulait que le Père Tomas meure le 1er janvier 1990, au terme d'une brève et douloureuse maladie, quand le président de la République, Václav Havel, inauguré dans l'exultation de toute la nation, le nouveau gouvernement. À cette occasion, apprenant maintenant publiquement le vote du père Tomas, il fut aussitôt élevé au rang de héros national, à tel point que cette même télévision d'État qui, jusqu'à quelques mois plus tôt, était un organe du parti communiste, exalté le témoignage héroïque du Père Tyn.

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le Serviteur de Dieu Tomas Tyn et son image choisie par le bureau de postulation pour la cause de béatification

La pensée de la Servante de Dieu il peut être qualifié tout d'abord d'authentique, franchement et totalement catholique et plus précisément thomiste, compte tenu de son adhésion absolue à la doctrine de la foi, interprété, enseigné et gardé par le Magistère de l'Église. De cette façon,, comme le répète souvent son érudit Gianni Battisti [4], Il est possible de trouver dans la pensée de Tyn ce que signifie exactement être catholique, tel que défini par l'Église catholique [5], nom qui est maintenant mal compris, exploité, falsifié et maltraité de mille manières, créant une énorme confusion, nuire aux âmes et discréditer le nom catholique, avec lequel tous les types d'imposture et d'hérésie sont passés. Mais rien n'empêche que, voulant préciser davantage ce catholicisme de Tyn, il peut être qualifié de “traditionaliste“. E’ cependant, sur ce point les plus détestables se sont levés et ont été implacables, malentendus et méchanceté obstinés et néfastes envers le théologien, puisque certains catholiques, lié au léfévrisme, ils ont essayé, bien qu'en vain, pour faire du père Tomas l'un des leurs; tandis que d'autres, d'orientation moderniste et sont majoritaires, en plus d'avoir un fort pouvoir dans l'Église, essayer de discréditer le Père Tomas en le présentant ou en le faisant passer pour un Lefevrien ou un Filolefevrien. Mais l'opération malhonnête de ces derniers consiste dans le fait qu'ils condamnent dans leur ensemble comme “traditionaliste” quiconque n'est pas moderniste non plus “progressive“, comme eux, se donner une licence de légitimité, oui autoproclamé, confondre le traditionalisme légitime en un seul nom déshonorant, comme c'est justement celui de Tyn, avec le traditionalisme schismatique des Lefevriens.

Caffara et Cavalcoli

à gauche Cardinal Carlo Caffarra, au centre Giovanni Cavalcoli au Couvent San Domenico de Bologne à l'occasion de l'ouverture de la cause de béatification de Tomas Tyn

Malgré les tentatives répétées des témoins et des acteurs du procès de béatification ouvert en 2006 à Bologne par le Cardinal Carlo Caffarra, pour arracher ces mauvaises herbes vénéneuses, ils se sont alignés parmi le peuple et les fidèles, au point d'entraver la poursuite du processus, dont la phase diocésaine était presque terminée, donc le matériel de témoignage était presque prêt à être envoyé à Rome à la Congrégation pour les Causes des Saints afin de le compléter. Comme ça, une intervention des autorités compétentes et de tous les dévots de la Servante de Dieu paraît urgente pour donner à la Cause un nouvel élan, tandis que la doctrine sublime et l'exemple brillant du Père Tyn, pour son équilibre, courage et sagesse, ils pourraient jouer un rôle inestimable dans la diffusion de la vérité, dans la réfutation des erreurs, dans la promotion des bonnes mœurs chez les individus et dans la société, pour favoriser la justice et la communion ecclésiales et pour faire la paix, avec la réconciliation des parties adverses, gauche et droite, qu'aujourd'hui, avec leur présomption fanatique et leur intransigeance, ils torturent l'Église et la paralysent dans sa tâche d'évangéliser le monde.

Le cardinal Carlo Caffara lors de l'ouverture de la béatification de Tomas Tyn

La chose suprêmement souhaitable est donc que la Cause de Tyn peut progresser grâce à une intervention courageuse et décisive de ses partisans, de dévots, des disciples et érudits du Père Tyn, dispersés dans toute l'Italie, en République tchèque et dans le monde, de l'Allemagne, en France, en Espagne, aux États Unis, toute l'Autriche, vers la Suisse, aux Philippines, vers la Hongrie, vers la Slovénie, au Mexique, au Brésil, tout’Argentine, all’Albanie, et Malte. Cette juxtaposition de forces est l'un des signes les plus macroscopiques des troubles les plus graves de l'Église aujourd'hui, c'est-à-dire l'absolutisation et l'idéologisation des deux partis opposés des Lefevriens et des modernistes, ce, assumer le rôle de censeurs de l'Église à la place du Pape, ils se condamnent et s'excluent, comme s'il s'agissait de séparer les méchants des justes. Il ne fait aucun doute que ces catégories ont une valeur, utilisé par la Bible elle-même, qui, cependant, ne les utilise absolument pas dans ce sens mesquinement biaisé, mais seulement en relation avec l'obéissance ou la désobéissance à Dieu, où, dans des cas particuliers, il est prudent de s'abstenir de juger. Mais le mal qui nous afflige est la folie avec laquelle ces catégories sont utilisées par ces deux parties, qui les réduisent à leur vision partielle, unilatéral et biaisé. De telles catégories n'ont de sens que par rapport à ceux qui servent Dieu et à ceux qui le haïssent; ce qui n'est pas facile à juger au cas par cas. D'où la folie et la témérité de les utiliser uniquement en référence à son propre parti, de plus, entachée d'idées fausses et d'idées hétérodoxes.

tomas Tyn 7

Tomas Tyn

Le catholique comme tel, comment Antonio Livi l'a bien mis dans le’Île de Patmos [voir QUI], ce n'est ni progressiste ni traditionaliste, mais simplement catholique sans adjectifs; c'est au-dessus des fêtes. “catholique” Ça veut dire “universel”: qu'un catholique serait celui qui est partial? Sauf s'il s'agit de spécifications qui n'ont rien à voir avec les vérités de foi, mais ils ajoutent quelque chose d'accidentel au catholique, comment ce serait, par exemple, de distinguer le catholique français de l'italien ou le jeune catholique de l'adulte. Réduisez plutôt, comme le font les Lefevriens et les modernistes, être catholique aux dimensions étroites de leur courant, c'est offenser la sacralité et l'universalité du nom catholique. Pas de problème pour se qualifier de traditionaliste ou de progressiste: c'est tout à fait légitime et normal, à condition toutefois que cela se fasse dans le cadre de l'orthodoxie et de la communion avec l'Église et le Souverain Pontife, comme expressions accidentelles, modale et contingente des différentes manières légitimes de vivre son catholicisme, dans le respect et la collaboration avec la tendance inverse, étant donné qu'en eux-mêmes les deux sont faits pour s'intégrer mutuellement et servir ensemble l'Église.

tomas Tyn 8

Tomas Tyn

Une autre chose à noter. Le contenu de la théologie est soumis dans l'histoire à un approfondissement et à une clarification continus, grâce aux recherches du théologien. Pour cela, il existe une théologie traditionnelle, qui exprime et commente les données déjà acquises, par exemple des grands maîtres comme Thomas d'Aquin; et une théologie nouvelle ou innovante, qui présente les résultats des enquêtes les plus récentes, souvent seulement discutable ou hypothétique, donc discutable, et qu'ils peuvent aussi se tromper. le théologien, en principe, a cette double tâche: commenter les données traditionnelles, déjà acquis, peut-être les exposer dans une langue moderne; et s'engager dans la recherche ou la formulation de nouvelles théories ou interprétations, naturellement sur des bases solides de celles déjà acquises. Le théologien le plus intéressé par le progrès, ça pourrait s'appeler “progressive“, mais qui pourtant n'a rien à voir “moderniste“, ce qui est une fausse voie pour faire avancer et moderniser la théologie.

Tomas Tyn enfant

image de Tomas Tyn enfant

Le père Tomas a préféré se consacrer à l'exposition des doctrines traditionnelles, sans pour cela il méprisait du tout les nouveaux, qui se présentaient comme des développements ou des explications des doctrines du Concile. En fait, il y prêta attention et lui-même ne manqua pas d'apporter de nouvelles contributions, par exemple aux progrès de la métaphysique ou à la doctrine de la grâce et de la liberté par rapport à la psychologie.. En tout cas et dans le sens susmentionné, il peut être qualifié de théologien traditionaliste., dont il avait connaissance et dont il se vantait.

Revisiter le contenu de la Tradition avec le Père Tyn, tels qu'ils nous sont laissés et sortent du magistère de l'Église, depuis la tradition apostolique jusqu'au magistère du pape François, c'est un salutaire exercice d'orthodoxie catholique, qui corrige la conception lefévrienne de la tradition, bloqué au moment du Conseil, montrant comment les progrès post-conciliaires dans la connaissance de la Parole de Dieu, sous la direction de l'Église, c'est l'expérience la plus authentique de la Tradition Sacrée aujourd'hui.

Varazze, 7 septembre 2015

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REMARQUE

[1] La correspondance entre le Père Tyn et le Cardinal est publiée dans mon livre Père Tomas Tyn. Un post-conciliaire traditionaliste, Faith questions&Culture, Vérone 2007.
[2] Coût.Dogm. Épée de Dieu, n.8.
[3] Cf. L'anthologie de ses écrits sur la liberté en La libération de la liberté, édité par G.Cavalcoli, Faith questions&Culture, Vérone 2008.
[4] Cf T.Tyn Performance, La force de la vérité. Leçons de théologiensune, Éditorial diffusé Umbilicus Italiae, RIETI 2012.
[5] Voir le Catéchisme de l'Église catholique.

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Conférence du Père Tomas Tyn “La vertu de religion

 

 

3 réponses
  1. demain dit :

    “Benoît XVI a dit que, pour distinguer les bons des mauvais théologiens il faut les comparer au Catéchisme, où l'on trouve les vérités fondamentales de la foi”: c'est une déclaration d'une extrême simplicité, rationalité et clarté e, donc, très efficace. De plus, il provient du magistère pontifical. Pour qui, aujourd'hui, les prédicateurs et les catéchistes devraient citer plus souvent les interventions de ce type. C'est pourquoi je demande au Père Cavalcoli ou à certains de ses collaborateurs d'indiquer le texte dont est extraite la déclaration rapportée (qui je crois n'a pas été cité littéralement, mais en se fiant à la mémoire).

    • père ariel
      Giovanni Cavalcoli, AU dit :

      Cher lecteur.

      J'ai pu trouver ce que vous m'avez demandé grâce aussi à l'aide de Sœur Matilde qui collabore avec moi depuis des années dans la cause de béatification du Père Tomas Tyn.

      Le Seigneur nous a donné l'Église comme sujet vivant, avec la structure des Évêques en communion avec le Pape, et cette grande réalité des Evêques du monde en communion avec le Pape nous garantit le témoignage de la vérité permanente. Nous avons confiance en ce magistère permanent de la communion des évêques avec le pape, qui nous représente la présence du Verbe. Puis, nous avons aussi foi dans la vie de l'Église et, surtout, nous devons être critiques. Certes, la formation théologique - c'est ce que je voudrais dire aux séminaristes - est très importante. A notre époque, nous devons bien connaître les Saintes Ecritures, même précisément contre les attaques des sectes; nous devons vraiment être amis de la Parole. Il faut aussi connaître les courants de notre époque pour pouvoir répondre raisonnablement, afin de pouvoir donner – comme le dit saint Pierre – « une raison de notre foi ». La formation est très importante. Mais il faut aussi être critique: le critère de la foi est le critère avec lequel voir aussi bien les théologiens que les théologiens. Le pape Jean-Paul II nous a donné un critère absolument sûr dans le Catéchisme de l'Église catholique: nous voyons ici la synthèse de notre foi, et ce catéchisme est vraiment le critère pour voir où va une théologie acceptable ou inacceptable. Donc, je recommande la lecture, l'étude de ce texte, et ainsi nous pouvons aller de l'avant avec une théologie critique dans le sens positif, c'est-à-dire critique face aux tendances de la mode et ouvert aux vraies innovations, à la profondeur inépuisable de la Parole de Dieu, qui s'avère être nouveau dans tous les temps, même à notre époque.

      Donne : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/it/speeches/2010/june/documents/hf_ben-xvi_spe_20100610_concl-anno-sac.html

      ENTRETIEN DU SAINT-PERE BENOÎT XVI AVEC LES PRÊTRES

      Place Saint-Pierre – jeudi, 10 juin 2010

      CONCLUSION DE L'ANNÉE DES PRÊTRES – VEILLÉE À L'OCCASION DE LA RENCONTRE INTERNATIONALE DES PRÊTRES

  2. père ariel
    Manti. 2010 dit :

    Caro Père, Merci!
    Merci à elle, et aussi merci au Père Ariel, pourquoi les deux, sur cette île, vous nous avez donné à nous prêtres tant d'idées précieuses sur ce sujet, que nous pouvons souvent nous retrouver en contact avec cette réalité, mais surtout avec des réponses pas faciles à donner à nos fidèles, car nos supérieurs sont souvent malheureusement “fugitifs”, et dans leur inaction ils nous laissent des décisions qu'aucun curé ne peut, aucun prêtre ne peut prendre de sa propre initiative.
    Dans cet article, (comme dans tous les précédents signés par elle et par le Père Ariel), vous nous avez donné ce que malheureusement nos évêques ne nous ont pas donné:
    1. cadre doctrinal du problème.
    2. cadre canonique du problème.
    3. position d'irrégularité et les raisons de cette irrégularité avec toutes les répercussions qui en découlent aussi au niveau de la discipline des sacrements.
    Merci encore, alors, pour avoir fait et dit ce que nos évêques n'ont pas fait et n'ont pas dit. Dites simplement que mon évêque, quand je lui ai dit que les Lefevriens fêtaient dans une chapelle de ma paroisse et que mes fidèles me demandaient des renseignements, mais ils ont demandé, surtout, s'ils pouvaient participer, il m'a répondu … “et votre, je lefevriani, ignorant. Et dire aux fidèles de faire ce qu'ils ont envie de faire en conscience”. C'est exactement comme ça qu'il m'a répondu, juste comme ça!
    Merci encore Père John.

    don Antonio M.

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