La question de la “Doctrines diaboliques ”

Père John

LA QUESTION DES « DOCTRINES DIABOLIQUES »

L'homme mauvais peut être modéré, souvent, tempéré, mesuré, contrôlé, gentil, bonnes manières, courtoisie, facile à vivre, bien élevé, sympathique, allegro, psychiquement normal, cultivé, avec un trait raffiné, apparemment pieux et serein; au contraire, le diable préfère choisir ces personnes étrangères aux débordements émotionnels, des accès de colère, des impulsions incontrôlées, les personnes qui n'éveillent pas les soupçons, peut-être en haut lieu, prélats, théologiens ou religieux, et qui sont donc l'objet d'estime et de respect, pour en faire des instruments de son action lorsqu'il veut causer des dommages vraiment graves et durables aux âmes...

Auteur John Cavalcoli OP

Auteur
Giovanni Cavalcoli OP

Ces dernières années, soit grâce aux interventions de l'Eglise ou des Pasteurs, soit grâce à la publication d'ouvrages précieux sur le sujet soit à la notoriété acquise par de talentueux exorcistes, comme le Père Gabriele Amorth et d'autres, dans de nombreux cercles catholiques 067de-spraguealtar1conscience de l'action de Satan dans ce monde [Cf. Pierre Cantoni, Le Seigneur des Ténèbres, qui], bien qu'il reste beaucoup à faire pour élimineren faisant deux erreurs persistantes opposées l'une à l'autre, le premier, plus répandue dans les milieux cultivés, consistant en la négation tout court de l'existence degrand-père; Le deuxième, plutôt présent dans les cercles populaires, qui consiste dans la spectaculaire de l'action satanique et dans l'il y a trophabileté avec laquelle on voudrait expliquer certains phénomènes détestables ou certains malheurs à répétition. Il arrive alors de rencontrer des idées fausses sur le demelles ou ilsou les deux dans le premier et dans le second cas.

Concernant l'action det Satan généralement il y a de l'espace et de la publicité, parfois pour une certaine curiosité inutile ou recherche de succès de la part du publiccations sur le sujet, aux phénomènes les plus frappants, déconcertant et impressionnant, venir en possession, les apparitions et le satanisme. Cette phénoménologie, Mais, Dieu merci, c'est assez rare.

Vice versa, il y a toin autre aspect de l'action de Satan, plus fréquentes et plus importantes, mais moins clinquant et plus négligé, et c'est ce qui nous touche tous de près, il est donc d'un intérêt primordial pour notre chemin de salut, même s'il n'a pas le spectacle de l'ancien, mais au contraire,, se plaçant franchement au niveau de l'esprit – le reste, Satan n'est pas un spirito? – cela affecte moins les sens, les émotions et l'imagination et plus difficile le travail délicat de l'intelligence, de conscience et volontà, surtout en ce qui concerne l'exercice des vertus théologales de la foi, de l'espoira et de charité, ainsi que l'exercice des dons du Saint-Esprit.

Le phénomène de possession ou de harcèlement dans l'ensemble, cela constitue une épreuve sévère pour les possédés et engage certainement l'exorciste qualifié, mais en fin de compte, cela ne compromet ni ne met en danger la conduite morale du patient, puisque, comme il est connu, pendant la présence du diable, le patient est dans un état inconscient, il ne peut donc pas exercer sa volonté.

Au lieu de cela, l'entrée de Satan dans la conscience du sujet lucide et conscient est le vrai problème de l'action de Satan, comme il, avec ses propositions, séductions et tentations, met gravement en danger la santé spirituelle du sujet, le poussant à pécher. En fait, toute l'action de Satan dans ce monde peut se résumer à cette seule fin: tromper l'homme précisément avec des "doctrines diaboliques" pour le persuader de pécher en sachant qu'il pèche, le faire paraître bon le mauvais ou mauvais le bon.

Imaginer Satan comme un être effrayant ou repoussant c'est s'arrêter au niveau de la métaphore et de l'imaginaire, sans saisir le vrai sens de l'action satanique, c'est-à-dire sans voir en Satan son réel danger que, je répète, réside dans son art de nous conduire au péché, pour nous montrer le péché comment attractife.

 

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il était le prince de la lumière, le plus beau des anges

En ce sens, Satan n'apparaît pas répugnant mais au contraire fasciné, séduisant et envoûtant. Satan essaie d'engourdir notre conscience, pour ne pas se repentir du péché commis. C'est là que réside la vraie caractéristique, après tout, au quotidien pour ceux qui savent l'avertir, de la part matanique. Ou cela instille de faux sentiments de culpabilité pour nous empêcher de faire le bien et nous mener au désespoir.

De ce point de vue, c'est ce qui doit être le plus important pour nous si nous nous soucions de notre salut, l'action de Satan n'a pas de caractère extérieur et matériel, pertinent pour les sens, aux émotions ou états de notre corps, comme dans le premier cas, mais un regard subtil, intérieur, insinuant, on pourrait dire "serpentine", qui appartient àprécisément la vie de notre esprit, nos sous-vêtements, nos idées, nos croyances, sentiments, tendances ou aspirations spirituelles, nos actes moraux, notre relation interpersonnelle avec les autres, notre relation avec Dieu. Il se pose au niveau des idées, de communication de pensée, messages verbaux, degli impulsi o degli stimoli dati alla volontà.

La mira principale di Satana non è neppure tanto la corruzione delle passioni ma la corruzione dello spirito. Non spinge tanto ai peccati carnali, ma a quelli spirituali: Orgueil, l’empietà, la présomption, l'envie, haine, l'hypocrisie, le mensonge, la doppiezza. Egli pone l’ostacolo più grave al conseguimento del bene, de vertu, de Dieu, ostacolo che non viene dalla carne ma dallo spirito o, comme dit le Christ, non viene dall’esterno, ma dall’interno, dal cuore, dalla volontà.

Egli mira rendere torbida e falsa l’intelligenza, sleale, doppia e cattiva la volontà. Il peccato di Satana è stato ovviamente un peccato spirituale, essendo egli puro spirito, e per questo i peccati spirituali possono essere detti “diabolici”. Questi peccati contaminano innanzitutto l’intelletto e la volontà, il pensiero e l’azione, che sono le potenze proprie dello spirito.

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una locandina pubblicitaria sulpensiero creativo

Il primo peccato spirituale, il punto di partenza della perdizione concerne quindi il pensiero: quella che San Paolo chiama “dottrina diabolica”. Essa consiste nell’istigazione alla menzogna e nell’apologia della menzogna circa i valori più importanti, che sono quelli che riguardano la salvezza, quindi la falsificazione della Parola di Dio, della verità di fede, della dottrina della Chiesa.

Nel peccato di pensiero gioca ovviamente la volontà, giacchè ogni peccato comporta la cattiva volontà. Ma poi il peccato diabolico concerne anche quegli atti che riguardano l’impegno specifico della volontà, ossia i peccati propriamente attinenti all’azione o all’operazione, l’esecuzione pratica del pensiero diabolico, e qui abbiamo tutti i più gravi gesti della violenza, della crudeltà, del sacrilegio, dell’incredulità, della disperazione, dell’ingiustizia, del furto, dell’assassinio, dell'aborto, del sadomasochismo, della contesa, della diffamazione, della denigrazione, della disobbedienza, della sedizione, della strage, du terrorisme.

falso-profeta

loup et agneau …

L'homme mauvais peut être modéré, souvent, tempéré, mesuré, contrôlé, gentil, bonnes manières, courtoisie, facile à vivre, êtreneducato, sympathique, allegro, psychiquement normal, cultivé, avec un trait raffiné, apparemment pieux et serein; au contraire, le diable préfère choisir ces personnes étrangères aux débordements émotionnels, des accès de colère, des impulsions incontrôlées, les personnes qui n'éveillent pas les soupçons, peut-être en haut lieu, prélats, théologiens ou religieux, et qui sont donc l'objet d'estime et de respect, per renderli strumenti della sua azione quando vuol compiere danni veramente gravi alle anime e di lunga durata: si tratta soprattutto degli eresiarchi, il cui influsso maligno è capace di durare secoli.

Sono questi gli autori di quelle che San Paolo chiama “dottrine diaboliche” [Cf. Tm 4,2]. La persona diabolica può rivestirsi di un’apparenza nobile, può sembrare una persona molto spirituale, un profondo teoreta, un profeta ispirato, un veggente, un mistico, Giacchè, come dice S.Paolo, “Satana si maschera da angelo di luce” [Cf. II Cor 11,14].

Satana sa in qualche misura simulare persino la santità, anche se l’occhio esperto riconosce facilmente le contraffazioni e le imposture, giacchè è per Satana un’impresa tutto sommato troppo difficile. Da qui il proverbio popolare: “il diavolo fa le pentole, ma non i coperchi”. La finzione diabolica non può durare a lungo.

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Raffigurazione artistica dello Spirito Santo

Ci casca solo chi ci vuol cascare. Ordinariamente il demonio non mira così in alto, anche perché pochi amano la santità ed egli vuol conquistare il numero più alto possibile di allocchi e di citrulli. Pour cela, il se cache régulièrement sous les traits et le style de personnages à succès qui attirent les foules, faux philosophes, théologatres, sophistes habiles et imposteurs, réformateurs de l'Église et de la société, génies de la pensée et de la science, séducteurs, dirigeants politiques, spiritualiste, hypnotiseurs, àmarché, Aveccelles, poètes et maghje.

Mais citons l'expression paulinienne dans son contexte, ce qui est très intéressant: "L'Esprit déclare ouvertement que dans les derniers temps certains se détourneront de la foi, prêter attention aux esprits menteurs et aux doctrines diaboliques, séduire par l'hypocrisie des imposteurs, déjà marqué dans leur conscience ".

Tout d'abord, la référence au Saint-Esprit, qui est l'Esprit de vérité, sert à donner de la certitude à cette affirmation. Gli “ultimi tempi” o “pienezza dei tempi” nel linguaggio biblico rappresentano i tempi apocalittici, ossia quelli conclusivi e decisivi, i più altamente drammatici, della storia della salvezza, i tempi dello scontro finale. Ricordiamo l’apostasia della quale parla l’Apostolo [II Ts 2,3]. Riguardano innanzitutto il futuro, ma possono interessare anche il presente, in quanto già nel presente si decide della nostra salvezza, si edifica la nostra salvezza.

La stessa venuta di Cristo, secondo il Vangelo, inaugura gli “ultimi tempi” preannunciati dai profeti, ultimi sì in senso cronologico, ma soprattutto intensivo: i tempi più carichi di significato, i tempi risolutivi, detti anche “tempi della fine”, fine di questo mondo di peccato ed inizio del nuovo mondo della giustizia, tempi dello scontro finale delle forze del bene contro quelle del male.

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le docteur. Enzo Bianchi ed il Prof. Alberto Melloni (foto pubbliche reperibili su qualsiasi motore di ricerca in internet)

In questa lotta finale emergono le dottrine più pericolose, che sono appunto le “dottrine diaboliche”. Esse vanno smascherate e confutate con la stessa potenza di quello Spirito, che ne rivela la comparsa e la pericolosità. È lo Spirito Santo, Esprit de vérité, accompagnato dalla preghiera, che scopre e scaccia lo spirito impuro, lo spirito della menzogna.

Queste dottrine si prefiggono soprattutto la distruzione o la falsificazione della fede – l’eresia –, di quella fede che è l’inizio della salvezza. Il demonio tenta di sopprimere la vita cristiana alla radice, éteindre la lumière de la foi avec des doctrines qui nous la font paraître fausse, odieux, irrationnel, dégradant, inhumain, intolérant, intolérant, dépassé, l'asservissement et bien d'autres tromperies similaires.

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Iconographie de l'apôtre Paul avec livre et épée

Saint Paul est très sévère en jugeant ces « esprits menteurs » qui répandent l'hérésie. En fait, il déclare qu'ils sont "marqués dans leur conscience"; donc ils ne sont pas de bonne foi, ce qui, par contre, peut arriver quand on défend une hérésie sans savoir que c'est une hérésie. Dans ce cas, l'Église a déjà parlé d'hérésie "matérielle" depuis l'époque de saint Augustin, qui n'est pas coupable, que le sujet échange involontairementattention à l'erreur pour la vérité et la vérité pour l'erreur.

Invece nell’eresia vera e propria, detta “formale”, vi è vera colpevolezza, data dal fatto che l’eretico sa che la sua idea è eretica e con tutto ciò la difende presentandola come verità cattolica oppure semplicemente escludendola come fosse contraria alla verità cattolica. Si tratta di una colpa gravissima, ben descritta dall’Apostolo con l’espressione “bollati a fuoco nella loro coscienza”, quasi a significare il fuoco dell’inferno che già in questa vita comincia a tormentare gli eretici.

Certo non è sempre facile all’atto pratico distinguere l’eretico formale da quello materiale, ma è molto importante, benchè ben diverso è il comportamento che occorre tenere nei due casi. Tuttavia ci sono dei segni che indirettamente ma con certezza ci permettono di distinguere e quindi di adottare l’opportuno comportamento che occorre nei due casi.

La differenza essenziale tra i due tipi di eretico è data dalla presenza di alcune caratteristiche morali: l’eretico formale è superbo, presuntuoso, sleale, arrogant, ostinato, ambizioso, vendicativo, cruel, sprezzante e beffardo verso gli avversari, un implacabile odiatore di coloro che osano criticarlo o rimproverarlo, astuto custode della sua immagine o del suo look, sì da procurarsi la maggior fama possibile nel mondo, impegnato a cercare mezzi e a formare discepoli e collaboratori che lo sostengano nella sua empia attività.

L’eretico è oggetto di fanatica ammirazione da parte dei seguaci, che lo pongono al di sopra di qualunque altra autorità, quasi sia un dio. Esempio classico è Lutero, benchè ovviamente si debbano riconoscere in lui alcune qualità, come la sua “profonda religiosità”, come ebbe a dire il Beato Giovanni Paolo II.

Viceversa l’eretico semplicemente materiale è in realtà ortodosso e può essere anche un santo. Non si può neppur dire propriamente eretico, ma è solo una persona che sbaglia. Semplicemente non si rende conto del suo errore e se ne prendesse coscienza, lo respingerebbe decisamente, ma Dio può permettere che per lungo tempo e forse anche per tutta la vita non se ne accorga. Si tratta quindi di ignoranza non colpevole, cosiddetta “invincibile”, causata o da una insufficiente formazione ricevuta o a limiti intrinseci della sua intelligenza o da fraintendimenti o equivoci insormontabili magari legati all’ambiente, al linguaggio o a difetti del carattere o della sua psiche.

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Bienheureux Antonio Rosmini, una vita di santità. Essere caduto nell’errore dottrinario involontario, non gli precluse affatto il riconoscimento della eroicità delle virtù.

L’eretico materiale, che potremmo anche dire pseudo-eretico, erra solo in alcuni punti nell’ambito di un sistema di pensiero sostanzialmente ortodosso e che anzi sotto questo punto di vista può essere di grande valore e fare molto bene alla cultura e alla Chiesa. Può essere addirittura un mistico e una maestro di santità. È fedele alla Chiesa, coscienzioso, preoccupato dell’ortodossia, nemico degli eretici, umile, pio, prudent, modesto, désintéressé, magnanimo, charitable, généreux, pronto a correggersi ove si rende conto dell’errore, mite e paziente con gli avversari, che magari lo maltrattano, non attaccato alle sue idee, non preoccupato di una fama mondana ma solodi piacere a Dio, non chiuso nelle sue idee, ma sempre pronto ad imparare. Esempio famoso è il Beato Antonio Rosmini.

Come risulta dal passo di San Paolo, la importante collaboratrice di Satana è l’Ipocrisia. Quanto spesso Gesù lancia accuse di ipocrisia! E contro chi? Contro i pubblicani, le prostitute e i peccatori? Non; contro sacerdoti, scribi e farisei! Quale lezione per noi preti, per noi religiosi, votati alla perfezione ed alla guida delle anime! E dunque tra di noi che il demonio trova il terreno più adatto per seminare le sue dottrine!

pavone

ruota del pavone, emblema della vanità

La prima cosa da fare nella vita – e ciò vale anche e soprattutto per chi è chiamato ad insegnare la teologia o le verità di fede, ed a guidare le anime alla salvezza – è agire in buona coscienza davanti a Dio, distaccati dalla gloria umana, cercare Dio innanzitutto e ad ogni costo: se gli uomini approvano, bien, e se non approvano, patience. Occorre quindi evitare la gloria umana e non essere schiavi del parere altrui. Invece l’eretico cerca innanzitutto se stesso e il favore degli uomini; Dio e la religione per lui sono solo un mezzo per affermarsi nel mondo e per ottenere una gloria effimera che apre a lui ed ai suoi discepoli la via della perdizione.

Bologne, 16 mai 2013

 

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2 réponses
  1. vera dit :

    Insomma Lutero grande teologo non direiGnosifica il Cristianesimo, dicendo che alcuni sono servi di Dio dalla nascita e alcuni dalla nascita sono servi del diavolo , spezzando la possibilità di ritornare a fare il bene da parte del peccatore e quindi riducendo il perdono a mera tolleranza del male, introduce il libro esame il che non induce solo alla lettura privata della Bibbia, ma anche a stabilire da sé cosa sia il bene e il male. Poi se una persona è destinata a fare il bene o il male a che pro l’Incarnazione, Passione e morte di Gesù? Riduce l’ascesi come mezzo per cercare segni terreni di salvazione, e non come mezzo di santitàRinuncia a concetti come la Penitenza per dare spazio a un bieco moralismo

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